En tête de leur poule avec 7 points d’avance sur le deuxième, les féminines du Stade Toulousain n’ont rien à envier à leurs homologues masculins. Ce week-end, elles disputent un match essentiel.
Crédit : Olivier ConstantCe samedi 6 avril, à 16h30, les féminines du Stade Toulousain défient Lille pour le remake de la demi-finale de l’an passé, remportée par les joueuses de la Ville rose avant de s’incliner de trois points contre Montpellier en finale. Dans l’élite depuis seulement trois saisons, l’équipe s’affirme depuis comme un cador régulier du championnat. Une réussite qui s’appuie sur les valeurs propres au club : « Nous essayons d’être un moteur en termes de formation», explique Anthony Granja, entraîneur des Rouge et Noir et coordinateur de la formation. «Nous avons d’ailleurs créé la catégorie que l’on nomme “minimette” pour assurer une formation de haut niveau dès l’âge de 12 ans (contre 15 ans en moyenne dans les autres clubs, ndlr). Nous inculquons à nos joueuses la marque de fabrique du Stade Toulousain, basée sur savoir un jeu debout et de mouvement, plutôt que les percussions. »
Si le nombre de licenciés au rugby masculin diminue, chez les féminines, les inscriptions se multiplient de manière exponentielle. La vitrine, c’est le XV de France et ses excellents résultats. Le championnat de France est également un bon faire-valoir puisque de plus en plus de rencontres sont diffusées à la télévision, notamment sur Eurosport. Néanmoins, mis à part une quarantaine de contrats fédéraux, les joueuses des équipes de France de rugby à XV, à VII et des jeunes ont un statut amateur, et conservent donc un engagement professionnel. Un emploi qu’elles cumulent avec cinq séances d’entraînements par semaine. Certaines ont même deux ou trois sessions spécifiques supplémentaires. Le club est donc très impliqué dans ce double défi. «Depuis deux ans, nous avons décidé de les accompagner. Nous les aidons à trouver des stages ou des contrats, à intégrer des écoles. Plus on leur enlève de tracas, mieux elles pourront vivre leur carrière sportive.»
Baptiste Barbat
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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