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Le préfet de police interdit les rassemblements de consommateurs de crack en Seine-Saint-Denis

Héloïse Thépaut
20 février 2024 - 11:18

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a décidé d’interdire les regroupements de consommateurs de crack dans certains secteurs de la Seine-Saint-Denis du mardi 20 février au mardi 19 mars.

Seine-Saint-Denis crack
Les regroupements de consommateurs de crack sont interdits en plusieurs endroits de Saint-Denis, d’Aubervilliers et de Saint-Ouen © HJBC / Shutterstock.com

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, vient de prendre un arrêté interdisant « les regroupements de personnes sous l’emprise de cocaïne base dit “crack” ou en manque de ce produit stupéfiant » de ce mardi 20 février jusqu’au mardi 19 mars dans certains secteurs de la Seine-Saint-Denis. Cela concerne notamment plusieurs voies des communes de Saint-Denis, d’Aubervilliers et de Saint-Ouen. L’ensemble de ces rues est à retrouver dans l’arrêté.

Pourquoi le préfet a décidé d’interdire les regroupements de consommateurs de crack ?

Si le préfet a pris une telle décision, c’est parce que ces regroupements « sont susceptibles de provoquer des affrontements et incidents entre consommateurs de produits stupéfiants et passants ou riverains ; qu’ils génèrent en outre une recrudescence d’actes délictueux et des atteintes aux personnes, aux biens et des troubles à la tranquillité publique ».

Ainsi, au mois de janvier, d’après le bilan établi par la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, « 139 individus interpellés, dont 14 ont fait l’objet d’un placement en garde à vue pour la commission de différentes infractions notamment pour port d’armes prohibées, infraction à la législation sur les stupéfiants, vente à la sauvette, 32 d’une retenue administrative, et 19 d’une obligation de quitter le territoire français ».

Laurent Nuñez estime par ailleurs que l’évacuation du campement du square Forceval en octobre 2022 « reste de nature à générer la reconstitution de points de fixation de consommateurs de produits stupéfiants dans certains secteurs de la capitale et de la Seine-Saint-Denis ». Avec cet arrêté, il veut donc « prévenir les atteintes à la sécurité des personnes et des biens, des troubles à l’ordre public et éviter de créer de nouveaux points de fixation ».

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Héloïse Thépaut

Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.

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