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Seine-Saint-Denis. Évacuation du camp de réfugiés sous le périphérique

Nicolas Belaubre

10 décembre 2021 - 10:56

La préfecture d’Île-de-France a lancé une opération d’évacuation des 237 personnes réfugiées qui s’étaient installées dans des camps de tentes sous le périphérique entre le 19e arrondissement et la Seine-Saint-Denis. 80 d’entre elles pourraient être mises à l’abri dans un gymnase.

exilés camp tente tunnel périphérique — Des exilés se sont réfugiés dans un camp de tentes sous un tunnel du périphérique en Seine-Saint-Denis © Facebook/Utopia 56

Depuis plusieurs mois des centaines de personnes réfugiées vivaient dans des conditions particulièrement indignes, sous des tentes installées dans des tunnels sous le périphérique, entre le 19e arrondissement et le Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis. Une situation d’autant plus dure avec l’arrivée de l’hiver et la chute des températures. L’association d’aide aux exilés qualifiait même ces camps de fortune de “Tunnel de la honte”.

https://twitter.com/Utopia_56/status/1468280095357947909

237 personnes évacuées

Ce jeudi 10 décembre, la préfecture d’Île-de-France a engagé une procédure d’évacuation de ces camps de fortune et de « mise à l’abri » des personnes concernées. Sur le coup de 7 heures 30 du matin les forces de l’ordre sont arrivés avec des cars servant à l’évacuation des personnes. 237 personnes ont ainsi été prises en charge sans que, pour le moment, les solutions d’hébergement de ses personnes soient officiellement annoncées.

80 personnes mises à l’abri dans un gymnase à Paris

La mairie de Paris à néanmoins mis à disposition de la préfecture un gymnase pouvant accueillir près de 80 personnes. Reste 157 places à trouver rapidement pour les services de l’État afin que cette opération entre bien dans le cadre d’une « mise à l’abri » et non d’une opération de communication masquant une politique de harcèlement de personnes en situation de très grand précarité.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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