La Mairie de La Courneuve vient d’annoncer qu’une expérimentation d’abaissement de la vitesse sera menée sur l’A86. Pour rappel, elle avait lancé une pétition pour demander à ce que cette autoroute et également l’A1 passent à 70 kilomètres par heure sur son territoire.
Gilles Poux, le maire de La Courneuve, salue une « victoire pour notre santé et notre environnement » dans une publication sur X (anciennement Twitter). La pétition initiée par la Ville a récolté plus de 500 signatures. Pour rappel, cette dernière l’avait lancée pour demander au gouvernement à ce que les autoroutes A1 et A86 passent à 70 kilomètres par heure sur son territoire. Et elle a été entendue.
En effet, comme le précise la Mairie de La Courneuve sur son site internet, le préfet de la région Île-de-France a annoncé que « ce secteur de l’autoroute A86 était retenu pour faire partie d’une expérimentation portant sur l’abaissement de la vitesse maximale autorisée ». Une réunion de concertation devrait bientôt se tenir à ce sujet avec le préfet de la Seine-Saint-Denis qui devra organiser cette expérimentation.
Cela fait plusieurs années que la Mairie de La Courneuve « alerte l’Etat sur la nécessité d’agir » à ce sujet. Si elle réclame depuis si longtemps un abaissement de la vitesse sur les autoroutes A1 et A86, c’est « avec un objectif double d’amélioration de la qualité de l’air, visant à protéger la santé humaine et l’environnement, et du cadre de vie des habitants de La Courneuve, impactés par les nuisances sonores ».
« Le trafic routier constitue l’une des principales causes de pollution atmosphérique via les émissions d’oxyde d’azote et de particules fines. Selon Airparif, les concentrations de particules fines et de dioxyde d’azote dépassent les valeurs limites, jusqu’à deux fois près des grands axes » ajoute la Ville qui, en plus de la pétition, avait organisé « une opération impactante » consistant au déploiement d’une banderole géante.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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