Après avoir mis en œuvre un Plan de sauvegarde de l’emploi qui se donnait pour objectif de supprimer 3400 emplois à Toulouse, Airbus engage 2,6 millions d’euros dans un plan de revitalisation de la Haute-Garonne. Une obligation légale.
L’État et Airbus France viennent de signer une convention de revitalisation de la Haute-Garonne, territoire impacté par le Pan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de l’avionneur européen. Un projet de restructuration de l’entreprise, fortement touchée par la crise sanitaire, qui prévoit 3400 suppressions d’emplois à Toulouse. Ainsi, l’industriel s’est engagé auprès des services locaux de l’État à mettre en œuvre des mesures concrètes visant à créer 677 nouveaux emplois dans le département, sur une durée de trois ans. Une obligation légale pour Airbus.
En effet, la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005, instaure une responsabilité sociale des entreprises de plus de 1000 salariés. Et les oblige, en cas de plan social affectant l’équilibre du bassin d’emploi où elles sont implantées, à contribuer à la création d’activité et de nouveaux emplois.
Dans ce cadre, Airbus devrait donc allouer une enveloppe de 2,6 millions d’euros au soutien de l’économie locale au travers de projets concrets : de l’aide aux PME de la chaîne d’approvisionnement ainsi qu’aux entreprises innovantes engagées dans la transition environnementale ou un appui à la création ou la reprise d’entreprises. Par ailleurs, ce budget pourrait servir a financer « une plate-forme territoriale pour les transitions collective d’emploi ». Ces aides seront allouées sous forme de prêts, parfois participatifs, ou de subventions.
« Face à la crise sanitaire, il est essentiel de continuer d’accompagner Airbus qui consacre des fonds importants en faveur de la revitalisation du territoire de la Haute-Garonne. L’État mobilisera tous les acteurs concernés par le développement économique pour mettre en œuvre cette convention », a assuré Étienne Guyot, le préfet de la Haute-Garonne.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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