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Albi : la grève dans l’éducation perturbe les services périscolaires

Bryan Faham

31 janvier 2024 - 20:12

Les services périscolaires de la ville d’Albi, dans le Tarn, seront perturbés par le mouvement de grève national du jeudi 1er février dans les rangs de l’Éducation nationale.

grève albi — (CC BY I.Clio / wikimedia commons)

Un mouvement de grève des enseignants et des personnels de l’Éducation nationale organisé jeudi 1er février provoquera des perturbations dans le fonctionnement des services périscolaire de la ville d’Albi dans le Tarn, prévient la municipalité. Environ 40% des classes pourraient rester fermées dans l’ensemble du pays, selon une projection.

Les conséquences de la grève à Albi

« Les groupes scolaires et les services périscolaires de la ville d’Albi sont concernés par le mouvement de grève et différentes situations sont constatées », annonce la Mairie à la veille de la mobilisation. « Un service minimum d’accueil est organisé à l’école Rayssac (7 rue Harry Baur) pour les familles ne disposant pas de mode de garde et pour les écoles ayant au moins 25% d’enseignants grévistes. »

Le service minimum d’accueil mis en place par la municipalité d’Albi concernera cinq établissements scolaires de la ville : Aubrac, Herriot, Mazicou, Rayssac et Rochegude. Ce seront les plus perturbés par le mouvement de grève à Albi.

Le fonctionnement des services périscolaires le 1er février à Albi. © Mairie d’Albi

Une manifestation et plusieurs revendications

Les enseignants du secteur de l’éducation se mobilisent ce jeudi 1er février avec des multiples revendications. Les doléances portent sur les dotations, les suppressions de postes, la réforme du “choc des savoirs”, la rémunération, ou encore les déclarations controversées de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra.

« On nous avait fait des annonces, à la rentrée de septembre 2023, concernant des augmentations de nos revenus. Le ministre de l’Éducation nationale nous avait dit : “travaillez plus, pour gagner plus”. Effectivement, nous réalisons plus d’heures, mais les salaires n’ont pas augmenté proportionnellement », déplore par exemple Marie Gascard, co-secrétaire départementale de la FSU-SNUipp de la Haute-Garonne, auprès du Journal Toulousain.