Tarn : 900 élus soutiennent l’autoroute A69 malgré les oppositions
11 octobre 2023 - 20:29
Des élus du Tarn réaffirment leur soutien à l’autoroute A69, un projet contesté par des écologistes et des riverains. Ils invoquent des raisons économiques, sécuritaires, sanitaires et démocratiques.
Plus de 900 élus du Tarn ont signé une tribune pour réaffirmer leur soutien au projet d’autoroute A69 permettant de relier Castres et Toulouse. Cette infrastructure a été déclarée d’utilité publique en 2018, mais est fermement contestée par des écologistes.
Parmi les signataires, figurent notamment les maires des dix plus grandes communes du Tarn. Mais aussi l’ensemble des conseillers départementaux, régionaux et parlementaires concernés par le tracé de l’autoroute. Ils regrettent que le Tarn se trouve « au centre d’un chantage national qui dépasse de loin les habitants qui vivent au quotidien dans notre département ».
« L’État de droit doit être respecté ! », estiment les élus signataires
Les élus signataires estiment que l’A69 est une « nécessité absolue pour nos entreprises, pour nos communes ». Ils demandent aussi « une infrastructure routière adaptée en termes de sécurité ».
« Que doit-on faire de plus pour que notre avis soit pris en compte ? Que doit-on faire de plus pour que nos problématiques quotidiennes puissent être entendues à Paris ? », écrivent les élus. Ils rappellent que le concessionnaire a respecté toutes les obligations environnementales demandées par l’État, en allant même au-delà.
« Toutes les étapes de la vie démocratique ont été franchies. L’État de droit doit être respecté ! », concluent les signataires.
Les travaux de défrichement à l’arrêt
Le projet de l’autoroute A69 est vivement critiqué par des associations écologistes, qui dénoncent son impact sur la biodiversité. Les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne ont annoncé mardi 10 octobre la suspension des opérations de défrichement pour la construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres jusqu’à vendredi. Ce jour-là, une réunion est prévue avec les élus du territoire.
La décision de suspendre les travaux de défrichement intervient après une grève de la soif et de la faim de trois militants opposés au projet, qui ont donc arrêté leur mouvement après l’annonce.
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