Plus d’un tiers des stations-service que compte le Tarn-et-Garonne sont en situation de rupture partielle de carburant. Afin de ne pas aggraver la pénurie, la préfecture demande aux habitants de ne pas se ruer vers les pompes.
Dans le Tarn-et-Garonne, « 22 stations sur les 61 que compte le département se trouvent en situation de rupture partielle de carburants, et aucune en situation de rupture totale », rassure la préfète Chantal Mauchet. Cette situation est liée au mouvement de grève des salariés des groupes TotalEnergies et Esso.
Ces derniers demandent notamment des augmentations de salaires, à hauteur de 10 %, pour faire face à l’inflation et “redistribuer justement les richesses” suite aux bons résultats des entreprises. Conséquence de la grève : les stations-essence du territoire peinent à être approvisionnées correctement. Les départements des Hauts-de-France et de l’Île-de-France sont les plus touchés. Le Tarn-et-Garonne semble, pour l’instant, être épargné.
« La diffusion de ces informations auprès de la population a tendance à entraîner une accentuation du phénomène provoquant, dans certains territoires, des difficultés d’approvisionnement des services d’urgence du fait d’un phénomène d’effet panique où les automobilistes se ruent vers les stations-service. Ceci créé en quelques jours, voire en quelques heures, des situations de rupture de carburant à la pompe », explique la préfète du Tarn-et-Garonne. Ainsi, elle demande à l’ensemble des conducteurs de ne pas céder à la panique, et de continuer à faire son plein normalement. « La France dispose de 90 jours de stocks stratégiques ».
Le gouvernement a mis en place une carte interactive qui recense les stations ouvertes dans chaque département. Attention toutefois, le site fonctionne difficilement à cause d’une forte affluence. D’autres plateformes similaires existent. Elles sont mises à jour par les automobilistes en temps réel et indiquent les stations en rupture totale ou partielle de carburant.
Informations pratiques : pour connaître les stations-service ouvertes : penurie.mon-essence
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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