Du mercredi 24 au mardi 30 avril, une vente de colis mystères, non réclamés par leur destinataire ou non-distribués, est organisée au centre commercial Labège 2.
Vêtements, gadgets ou même téléphones derniers cris… Huit tonnes de colis cherchent preneurs. Le centre commercial Labège 2 et la boutique Destock colis collaborent pour proposer une vente éphémère de colis mystères du mercredi 24 au mardi 30 avril de 9h30 à 20h. A 16€ le kilo, les colis non livrés ou oubliés seront vendus jusqu’à épuisement des stocks.
« Nous sommes très heureux de proposer aux clients du centre commercial cette vente à l’aveugle, à la fois originale et très ludique. Il s’agit pour eux de vivre une véritable expérience shopping et de réaliser de belles affaires », témoigne Quentin Lagarrigue, directeur du centre commercial.
En France, les opérations de revente de colis se multiplient depuis la loi anti-gaspillage de 2022. Les sites de vente en ligne ne sont plus autorisés à détruire les colis non livrés. Des entreprises ont alors sauté sur l’occasion pour lancer un nouveau commerce : elles rachètent les colis oubliés aux boutiques de vente en ligne et les revendent au kilo. L’appétence des Français pour les colis mystères fait le reste.
À Labège, lors de la dernière édition, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dès l’ouverture, formant une file d’attente de plus de deux heures. La vente, gérée par l’entreprise Mon Colis Mystère, mettait en vente sept tonnes de colis, à 14 euros le kilo. Initialement prévue pour durer une semaine, le stock s’est écoulé en 24h. Cette fois, c’est l’entreprise Destock Colis qui organise cette vente à l’aveugle. Le concept est le même : des centaines de colis emballés à choisir à l’instinct car interdit de les ouvrir !
En attendant mercredi 24 avril, les amateurs de surprises pourront tenter de remporter cinq kilogrammes de colis en participant à un jeu concours. Pour cela, il suffit de se rendre sur la page Instagram et Facebook du centre commercial.
Lou-Anne Strasfogel
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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