Trouver des inspirations lors d’un salon du mariage alternatif, assister à des concerts de chansons françaises, visionner des films et débattre des problématiques touchant les personnes LGBT ou écouter un opéra de Strauss… Les possibilités de sorties sont riches et variées ce week-end à Toulouse.
Si pour vous, la robe blanche, c’est surfait ! Si les orchestres de jazz ou les DJs enchaînant les tubes de l’été vous ennuient ! Si le jeu de la jarretière ou des chaises musicales vous semblent has-been. Bref, si les mariages traditionnels ne vous ressemblent pas, des alternatives sont possibles. Vous en trouverez un vaste aperçu au Festival Pop Wedding, qui se tient ce week-end à Toulouse. Organisé par une wedding planeuse confrontée, de plus en plus, à des demandes de couples souhaitant s’unir en cassant les codes, ce salon du mariage alternatif réunis plusieurs professionnels du secteur, qui vous permettront de planifier un mariage à votre image. Dans un style geek, dark, rock, steampunk ou médiéval, sur fond musical grunge ou métal, en proposant de l’hydromel à vos invités ou des animations à base de cracheurs de feu ou d’échassiers… Tout est imaginable !
La trentaine d’exposants pourront vous conseiller et vous faire leurs propositions pour un mariage sur mesure. Des officiants de cérémonies, des Djs, des orchestres, des traiteurs, des joailliers, des organisateurs de spectacles, d’escape games, des photographes, des créateurs, des maquilleuses, des graphistes… vous dévoileront leurs dernières créations lors d’animations, de défilés, de conférences, et de cérémonies factices.
Infos pratiques : Festival Pop Wedding, le samedi 27 janvier de 14h à 18h et le dimanche 28 janvier de 10h à 18h, au Sing Sing, 90 chemin de la Flambère à Toulouse. Tarifs : 7€ sur place et 5€ en ligne. Réservations en ligne.
« Ouvrage hors norme et hors mesure, “La Femme sans ombre” est sans aucun doute l’un des plus importants du XXe siècle et se doit de figurer au répertoire d’une grande maison lyrique », commente Christophe Ghristi, directeur artistique de l’Opéra national du Capitole de Toulouse. C’est désormais chose faite puisque l’ONCT propose l’œuvre de Richard Strauss à son programme dès ce week-end. Trois représentations, mises en scènes par Nicolas Joel, en 2006, sont prévues les 28 et 31 janvier, puis le 4 février. Sous la direction du chef Frank Beermann, le trio féminin Elisabeth Teige (soprano), Ricarda Merbeth (soprano), Sophie Koch (mezzo-soprano), entre autres, livrera un spectacle grandiose auquel vous n’aurez peut-être plus l’opportunité d’assister. En effet, de l’aveu même du chef d’orchestre, “La Femme sans ombre” est une œuvre très peu jouée dans les salles.
Ce conte littéraire évoque la maternité pour laquelle une femme peut être prête à sacrifier beaucoup de choses. Dans la tradition romantique, la perte de l’ombre est le prix à payer pour un pacte diabolique. Mais ici, l’Impératrice, fille du Roi des Esprits, n’a pas perdu son ombre, elle n’en possède pas encore, parce qu’elle n’est pas encore devenue tout à fait humaine : elle n’a pas le pouvoir d’enfanter. « Un magnifique conte de fées, raconté à la manière d’un film à la fantastique bande originale écrite par Strauss », résume Frank Beermann.
Infos pratiques : “La femme sans ombre”, le 28 janvier et le 4 février à 15h, le 31 janvier à 19h, au théâtre du Capitole, place du Capitole à Toulouse. Tarifs : de 10 à 113€. Réservations en ligne.
À l’occasion de la 23e édition du festival Détours de chant, qui fait désormais partie du paysage musical toulousain, ces rencontres locales de la chanson francophone proposent une programmation éclectique et rayonnante, entre artistes confirmés et nouveaux talents. La démonstration, s’il en fallait une, que le festival a su garder son ADN originel : la langue française chantée sur tous les rythmes, portée par tous les styles musicaux.
Parmi les temps forts à ne pas rater ce week-end, “Leprest en symphonique” le 27 janvier à la Halle aux grains. Une initiative de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, qui présente une création autour des chansons du parolier et chanteur Allain Leprest. Comparé par Jean d’Ormesson à un « Rimbaud du XXe siècle », ce poète, décédé en 2011, reprendra vie grâce aux adaptations symphoniques de ses plus grandes chansons et à leurs interprètes : Romain Didier, Clarika, Enzo Enzo et Cyril Mokaiesh.
Autre concert phare de ce week-end, celui de la Canadienne Jeanne Côté, qui se produira le 27 janvier, au théâtre du Grand Rond. Accompagnée de son piano, elle propose un univers pop-folk-alternatif où la voix et les textes sont mis en valeur. À travers des chansons lumineuses et immersives, elle explore les états de la solitude et les joies et les repères éparpillés de la mi-vingtaine. Elle évoque les bonheurs simples sans mièvrerie.
Infos pratiques : Festival Détours de chant, jusqu’au 3 février, à Toulouse. Retrouvez tout le programme, les horaires et la billetterie en ligne sur le site Internet de l’événement.
10 longs-métrages, 11 documentaires et 22 courts-métrages sont au programme de la 17e édition du Festival du film LGBTQIA+. « Des productions qui gardent toujours la diversité liée à nos communautés et permettent autant que possible la présence des sujets les plus évités par le cinéma commercial comme la sexualité des personnes avec handicap traitée par le documentaire “Acsexybilidade”, ou la place des sportifs et sportives transgenres avec le documentaire “Changing the game” », explique l’association organisatrice Des Images Aux Mots.
De l’inauguration au Pathé Wilson à la clôture au Kalinka, de nombreuses surprises sont prévues : les spectacles des drags Mika Rambar et Rafaël de La Manche, des rencontres avec les invités comme le réalisateur Sébastien Lifshitz, François Caillat et David Lambert et la journaliste Marie Labory, des expositions…
À ne pas manquer ce week-end, la soirée “King of the night”, qui aura lieu ce samedi 27 janvier. Vous y découvrirez le show king de Rafael de La Manche, suivi de la projection du documentaire “Devenir roi” – l’histoire et le quotidien de Cha, un jeune drag king qui, grâce à son art, s’affranchit des normes et explore le genre – en présence de la réalisatrice Manon Selli et du king Powerbeautom, principal protagoniste du film. Le reportage montre pleinement les enjeux du drag, de l’art scénique, revendicatif à l’intime.
Infos pratiques : Festival du film LGBTQIA+, jusqu’au 4 février, à Toulouse. Retrouvez tout le programme, les horaires sur le site Internet de l’événement.
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