Le marché de VélÔToulouse a été renouvelé avec JCDecaux, son opérateur historique. Le réseau va s’agrandir et proposer des vélos à assistance électrique.
Toulouse va bientôt rouler plus vert. Le service de vélos en libre-service VélÔToulouse, lancé en 2007, va franchir une nouvelle étape dans son développement. Le marché a été renouvelé cet été avec JCDecaux, qui gère le service depuis le début. L’objectif est de s’adapter aux nouveaux usages et aux besoins des habitants de l’agglomération.
VélÔToulouse compte actuellement 283 stations et 2 600 vélos, répartis uniquement dans Toulouse intramuros. Le service enregistre près de quatre millions de locations par an, soit environ 10 000 utilisations quotidiennes en semaine.
D’ici à 2025, le réseau va s’étendre à une dizaine de communes de la première couronne toulousaine, comme Balma, Blagnac, Colomiers ou Tournefeuille. Au total, 192 nouvelles stations et 1 225 vélos supplémentaires seront déployés. Avec 475 stations au total, VélÔToulouse deviendra le deuxième réseau de France après Paris.
Autre nouveauté : la moitié du parc sera composée de vélos à assistance électrique (VAE), qui permettent de parcourir plus facilement les distances plus longues ou les côtes. La part des VAE pourra même atteindre jusqu’à 75%, en fonction de la demande.
Le déploiement du nouveau service se fera progressivement. Des travaux débuteront en mai 2024, pour une mise en service à Toulouse en septembre de la même année. Dans les communes périphériques, il faudra patienter jusqu’en octobre 2025.
Les tarifs n’ont pas encore été fixés définitivement. Cependant, le cahier des charges prévoit le maintien des prix actuels pour les vélos mécaniques, soit 25 euros par an pour les abonnés, avec la première demi-heure gratuite. Il prévoit aussi « un tarif abordable pour les VAE avec un abonnement à 80 euros par an », selon Toulouse Métropole. Enfin, les utilisateurs occasionnels pourront louer un vélo mécanique à partir d’un euro et un VAE à partir de deux euros.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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