Après la polémique entourant un atelier de lectures par des drag-queens à la médiathèque de Toulouse, les syndicats de la Mairie demandent au maire du soutien.
Un atelier de lecture pour des enfants par deux drag-queens prévu à la médiathèque José Cabanis le 18 février provoque encore des remous. Il serait notamment question d’acceptation et d’inclusion. Mais le rendez-vous s’est trouvé dans le viseur d’un groupuscule d’extrême droite, Furie française. Ce qui a suscité une vague de haine.
La Mairie de Toulouse a souhaité prendre le parti de l’apaisement en renonçant à organiser l’atelier de lecture pour les enfants. La municipalité reconnaît que « ce choix de programmation – qui n’a donné lieu à aucun visa ou aval de la part des élus – peut déstabiliser une partie du public ».
Dans un communiqué, les syndicats de la municipalité, Sud Collectivités Territoriales et CGT Mairie de Toulouse, font remarquer que le maire, Jean-Luc Moudenc, s’est « empressé de rejeter la responsabilité de cette situation sur ses services, affirmant dans la presse que cette programmation n’avait donné lieu à “aucun visa ou aval de la part des élus” ».
Les syndicats notent que le rendez-vous « était pourtant inscrite dans le Manifesta, outil de communication de la Bibliothèque de Toulouse concernant ses animations culturelles et dont l’édito est signé par le conseiller délégué aux bibliothèques. »
Les organisations syndicales Sud Collectivités Territoriales et CGT Mairie de Toulouse condamnent la restriction de l’atelier à un public majeur. Ils regrettent la décision du maire et l’absence de soutien envers ses équipes. Aussi, ils demandent au maire son soutien face à l’extrême droite.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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