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Toulouse : des policiers municipaux fustigent déjà leur nouveau commissariat

Héloïse Thépaut

12 juillet 2023 - 11:42

Certains policiers municipaux de Toulouse sont mécontents de leur nouveau commissariat, dans lequel ils ont déménagé ce lundi 10 juillet. Ils estiment, par la voix du syndicat Force Ouvrière, que le poste n’est « ni sécurisé, ni nettoyé, ni terminé ».

Toulouse commissariat police municipale — Ce nouveau commissariat à Basso-Cambo rassemble l’ensemble des effectifs de la police municipale © Mairie de Toulouse

Il dénonce « une précipitation injustifiée ». Les agents de la police municipale de Toulouse ont emménagé dans leur nouveau commissariat à Basso-Cambo ce lundi 10 juillet. Mais pour Force Ouvrière, il aurait fallu reporter ce déménagement à plus tard. Le syndicat juge en effet que les engagements du directeur général adjoint à la sécurité « n’ont pas été respectés ».

Lors d’une visite de chantier ce vendredi 7 juillet, il avait promis « la finalisation des travaux avant le jour du déménagement » à Force Ouvrière qui avait relevé que « les travaux de sécurisation du poste semblaient bien avancer, mais n’étaient pas terminés ». Mais le syndicat estime que les policiers municipaux ont finalement dû déménager « dans un poste ni sécurisé, ni nettoyé, ni terminé ».

La Mairie de Toulouse assure que « les conditions de sécurité sont réunies »

Force Ouvrière constate en effet que « le nettoyage, tonte et terrassement de l’espace de stationnement » ne sont pas réalisés, la « sécurité intérieure du bâtiment » n’est pas assurée, « le nettoyage global du site » n’est pas fait et que la climatisation n’est pas fonctionnelle au troisième étage. « Malgré un engagement politique fort et un budget historique alloué de plus de 30 millions d’euros, le constat est affligeant », déplore le syndicat qui prévient que des « mesures fortes seront prises dès la rentrée ».

Dans la Dépêche du Midi, Emilion Esnault, adjoint au maire de Toulouse en charge de la police municipale, assure que « les conditions de sécurité sont réunies ». Il concède qu’il y a des « finitions à réaliser », mais l’élu assure qu’elles « sont en cours ».