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Toulouse : les forces de l’ordre évacuent un squat occupé par 160 personnes

Bryan Faham

25 octobre 2023 - 15:45

L’expulsion du squat du Victoria Center à Toulouse, occupé par 160 personnes, a eu lieu ce mercredi 25 octobre. Elle avait été prononcée par la justice durant l’été.

squat toulouse — Crédit photo : Dylan Agbagni (CC0)

Le squat du Victoria Center, dans le quartier de Saint-Martin-du-Touch à Toulouse, a été évacué ce mercredi 25 octobre par les forces de l’ordre. Ce bâtiment désaffecté, auparavant occupé par des bureaux, était envahi depuis le printemps par 160 personnes, pour la plupart des migrants en quête de refuge.

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a fait part de son « soulagement, ce matin, avec l’évacuation du squat de Saint-Martin-du-Touch, que nous demandions depuis longtemps ». Dans un communiqué posté sur X (anciennement Twitter), il estime que « c’est une bonne nouvelle pour les habitants du quartier, qui vont enfin pouvoir retrouver plus de tranquillité et de sérénité ».

Selon la préfecture de la Haute-Garonne, 33 adultes et 20 enfants ont été pris en charge en nuitées hôtelières par les services de l’État, en raison de leur vulnérabilité. Parmi ces personnes, trois familles et deux hommes seuls, en situation régulière, feront l’objet d’un accompagnement social.

Un squat qui suscitait des craintes à Toulouse

L’occupation illégale avait suscité la colère et la crainte des riverains. Ils ont été confrontés à la multiplication des cambriolages et à l’usage de drogue par certains squatteurs.

« Le soutien de l’extrême-gauche à ces squats qui dégradent la qualité de la vie des habitants de nos quartiers contribue à entretenir ces situations illégales propices à entretenir la misère et l’insécurité », tacle Jean-Luc Moudenc.

Une décision du tribunal durant l’été

Le tribunal administratif de Toulouse avait ordonné l’expulsion des occupants au début du mois d’août dernier. Le maire de Toulouse, qui s’en était félicité sur les réseaux sociaux, avait appelé à son exécution rapide.

Il a fallu attendre près de trois mois pour que la décision soit exécutée. Plusieurs raisons permettent de justifier ce délai d’attente. Notamment la difficulté à mobiliser les forces de l’ordre en nombre suffisant pendant l’été. Mais aussi la priorité accordée à la sécurisation de la Coupe du monde de rugby depuis le début de la compétition.