Une mobilisation pour exiger un plafonnement du trafic aérien à Toulouse
12 mars 2024 - 19:06
Une mobilisation est organisée à Toulouse pour exiger un plafonnement du trafic aérien de l’aéroport de Blagnac, inspiré par la décision prise à Amsterdam-Schiphol.
L’Union française contre les nuisances aériennes (UFCNA) et le réseau Rester sur Terre appellent à une mobilisation ce mercredi 13 mars à 17h30, place Saliège à Toulouse, devant la préfecture de la Haute-Garonne pour demander un plafonnement du trafic aérien à l’aéroport. Cette initiative s’inscrit dans une série de plus d’une vingtaine de mobilisations organisées en France et en Europe pour réclamer un plafonnement du trafic aérien.
Avec 7,8 millions de passagers, l’aéroport Toulouse-Blagnac a enregistré une augmentation de trafic de 11% en 2023, par rapport à l’année précédente. Une croissance conséquente, qui ne permet pourtant pas de retrouver un niveau d’avant Covid (81% du trafic de 2019).
L’exemple d’Amsterdam-Schiphol
« Nous sommes face à trois menaces vitales : le bruit, les pollutions atmosphériques et les émissions de gaz à effet de serre », résume Charlène Fleury, organisatrice du réseau Rester sur Terre « La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une solution unique à ces trois problèmes : le plafonnement du trafic aérien. » La coalition d’associations demande donc un plafonnement des aéroports, aérodromes et héliports en deçà du niveau de 2019, suivant la décision récente prise à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol.
« En outre, quand plusieurs aéroports desservent la même zone géographique, il est indispensable que les restrictions d’exploitation soient réalisées de manière coordonnée afin d’éviter un report des vols, et donc des nuisances, d’un aéroport à l’autre », précise Chantal Beer-Demander, présidente de I’UFCNA et du CCNAAT (Collectif Contre les Nuisances Aériennes de l’Agglomération Toulousaine).
Un rendez-vous à Paris le 15 mars
Une pétition demandant un plafonnement du trafic aérien a été lancée et a recueilli 15 000 signatures en deux semaines. Les associations espèrent ainsi peser face à la ministre des Transports, Patrice Vergriete, s’appuyant aussi sur l’engagement de son prédécesseur, Clément Beaune, d’étudier des scénarios de plafonnement.
Le 15 mars, elles se réuniront à Paris pour un rendez-vous avec la membre du gouvernement, marquant ainsi une étape supplémentaire dans leur lutte.
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