Un cortège défile entre le monument aux morts et la place Arnaud Bernard à Toulouse à l’occasion de la grève interprofessionnel du 18 octobre. Les quatre syndicats à l’origine du mouvement, dont fait partie la CGT, réclament notamment des augmentations de salaires.
Quatre syndicats, la Confédération générale du travail (CGT), Force ouvrière (FO), l’Union syndicale Solidaires, et la Fédération syndicale unitaire (FSU), ont lancé un appel à une grève interprofessionnelle pour ce mardi 18 octobre. Ils exigent en premier lieu « l’augmentation des salaires ».
La manifestation vise aussi à « défendre le droit de grève », à l’heure où la fronde règne dans des raffineries de TotalEnergie. La CGT ne digère pas la décision du gouvernement de réquisitionner des salariés face au mouvement social dans les raffineries pour permettre la distribution de carburant.
À Toulouse, la manifestation s’est élancée à 14 heures depuis le monument aux morts en direction de la place Arnaud Bernard. Le cortège était notamment formé par la CGT, FO, Solidaire, SNESUP-FSU, et FO. Côté politique, des membres de l’alliance Nupes et du Parti communiste de gauche étaient aussi présents.
En raison de cette manifestation qui se déroule dans le centre-ville de Toulouse, Tisséo prévient que la Navette aéroport ainsi que les lignes L1, L8, L9, 14, 15, 23, 29, 39, 63 et 70 sont déviées. Aussi, la Navette centre-ville est suspendue.
Concernant les impactes de la grève du 18 octobre dans les établissements scolaires de l’Académie de Toulouse, qui couvre l’ensemble de l’ex-région Midi-Pyrénées, le rectorat annonce en moyenne 8,07 % de grévistes. Parmi les enseignants, le taux est de 3,49 % dans le premier degré, et 13,23 % dans le second degré. Il monte à 32,38 % dans les lycées professionnels.
© Héloïse Thépaut
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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