Rentrée sous tension à Toulouse : les enseignants prêts à faire grève
16 avril 2024 - 08:55
Dans l’académie de Toulouse, la rentrée des vacances de printemps s’annonce agitée alors que les enseignants se préparent à une nouvelle grève. De nombreux syndicats sont toujours vent debout contre la réforme du choc des savoirs. Explications.
Parents et élèves doivent s’attendre à de nouvelles perturbations dans les écoles dès leur retour des vacances de printemps. En effet, l’intersyndicale départementale appelle les enseignants à transformer la semaine de la rentrée en une semaine de grèves et d’actions dans l’académie de Toulouse. La mobilisation débutera le lundi 22 avril, avec pour mots d’ordre “Pas de retrait, pas de moyens, pas de rentrée !”.
Un appel à la grève dans les écoles de l’académie de Toulouse
Les principaux syndicats de l’enseignement (SNES, SNUIPP, FO, SUD, CGT) appellent à cette grève, affirmant que “Construisons une semaine de grèves et d’actions” à travers diverses initiatives telles que des réunions avec les parents, des opérations “école déserte”, des casserolades et des AG d’établissements et de secteur du premier et second degré. Le programme de la journée du 22 avril comprend un rassemblement devant les écoles et établissements dès 8h, suivi d’assemblées générales pour organiser la semaine de mobilisation. À 11h, des rassemblements par secteurs ou par villes auront lieu, avant une manifestation prévue à 13h sur la place du Capitole à Toulouse. Enfin, à 15h, une assemblée générale est prévue sur la place Saint-Sernin pour coordonner la poursuite du mouvement les jours suivants.
Au-delà du lundi 22 avril, l’intersyndicale prévoit également une série d’actions tout au long de la semaine, notamment des conférences de presse, des manifestations et des rencontres avec les parents. Le mercredi 24 avril à 14h, les manifestants organiseront une conférence de presse. Puis, ils donnent rendez-vous le jeudi 25 avril devant le Rectorat de Toulouse où ils prévoient de manifester et une casserolade dès 14h.
Par ailleurs, leur message est clair : ils veulent l’abandon du “choc des savoirs” et des autres réformes, un véritable plan d’urgence pour le département avec un recrutement massif de personnel et une revalorisation de tous les salaires.
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