Voici à quoi ressemble la Cité Internationale Université de Toulouse

C’est sur le site de l’ancien laboratoire du professeur Paul Sabatier que la Cité Internationale Université de Toulouse s’est installée. Ce lieu de vie pour scientifiques, chercheurs et étudiants du monde entier comprend plusieurs centaines de logements, mais aussi des espaces de travail et de détente.

Laissé à l’abandon durant plusieurs années, l’ancien laboratoire du professeur Paul Sabatier connait une nouvelle vie depuis quelques mois. C’est effectivement sur son site que s’est installée la Cité Internationale Université de Toulouse. Cette dernière, située rue Sainte-Catherine dans le quartier Saint-Michel, a ouvert ses portes au mois de février dernier. En tout, il aura fallu trois ans de travaux et 44 millions d’euros d’investissement pour transformer l’ancien laboratoire du chimiste en un véritable lieu de vie, de travail et d’hébergement pour scientifiques, chercheurs, ainsi qu’étudiants français et internationaux.

Imaginé en 2008 par l’Université de Toulouse et réalisé par l’opérateur social immobilier La Cité Jardins, celui-ci a effectivement été « pensé pour répondre aux besoins et aux attentes de la communauté universitaire ainsi que ceux de l’écosystème local et régional ». « La Cité Internationale Université de Toulouse est née de la volonté de la communauté académique toulousaine de proposer un lieu d’accueil pour les forces de recherche et d’enseignement supérieur de passage à Toulouse », indique Michael Toplis, président de l’Université de Toulouse qui compte à ce jour 15 établissements d’enseignement supérieur et de recherche et 110 000 étudiants.

Plus de 380 logements pour les étudiants et chercheurs dans cette cité

D’une surface de 13 000 m², le site se décompose ainsi en trois bâtiments regroupant 383 logements destinés à l’hébergement de courte ou de longue durée. Le bâtiment H, qui a pris place dans l’ancien laboratoire de Paul Sabatier, accueille une résidence hôtelière dédiée « à l’accueil et l’hébergement d’étudiants et de personnels de recherche étrangers pour la durée de leurs missions scientifiques et d’autre part assure l’accueil des familles ou des salariés éprouvant des difficultés à se loger ». Gérée par l’opérateur Montempô, cette dernière compte 119 logements meublés allant du T1 au T4 et à partir de 42€ la nuitée pour la location au mois.

De leur côté, les bâtiments A et B de la Cité Internationale Université de Toulouse accueillent 263 appartements meublés, respectivement 162 et 101 logements, destinés à accueillir des étudiants pour une longue durée et à partir de 322,92 € pour la location d’un T1. Tenue par le Crous Toulouse-Occitanie, cette résidence universitaire internationale comprend précisément 237 T1, 24 T1 bis et 2 T2 dans lesquels logent des étudiants depuis le 6 mars dernier. Mais la Cité ne se limite pas uniquement à une résidence hôtelière et une résidence universitaire, elle comprend également plusieurs lieux de vie et de travail.

Un tiers-lieu, un espace de corpoworking et bientôt un restaurant

En effet, elle renferme une salle de conférence de 150 places assises, un tiers-lieu universitaire de 230 m² appelé “La Turbine” pensé et porté par l’Université de Toulouse, un club de scientifiques où étudiants, doctorants et chercheurs pourront travailler, se rencontrer et se détendre, mais également un espace de corpoworking, c’est-à-dire un espace de travail partagé dans une même entreprise. Porté par At Home, ce dernier se compose de 900 m² de bureaux privatifs et de 650 m² d’espaces communs au sein desquels se trouvent des salles de réunion, des bulles de communication privées ou encore des espaces détente.

Prochainement, la Cité Internationale Université de Toulouse accueillera également un restaurant : “Les Jardins de la Compagnie Française”. Ce nouvel établissement, tenu par le groupe toulousain All For You, proposera des mets similaires à ceux de la Compagnie Française. Ses futurs clients pourront par ailleurs découvrir un parcours muséal au sein de la cité. En hommage à Paul Sabatier, celui-ci retrace le parcours et la vie du professeur, mais aussi, l’histoire du lieu, celle du monde scientifique et académique de Toulouse et de la région et se compose notamment des bustes de célèbres chercheurs et scientifiques toulousains.