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Saint-Jory : une union inédite pour les prochaines élections municipales

Bryan Faham

8 novembre 2023 - 15:37

Deux listes d’élus s’unissent pour les élections municipales anticipées de Saint-Jory. Le premier tour se déroulera le 3 décembre. Les candidats veulent proposer une alternative crédible et rassembleuse aux Saint-Joryens après la mise en examen du maire actuel.

saint jory élections — La mairie de Saint-Jory en Haute-Garonne CC BY SA 3.0 Didier Descouens

À Saint-Jory, commune de 6 700 habitants au Nord de Toulouse, les élections municipales anticipées du 3 décembre s’annoncent sous haute tension. Deux listes d’élus ont décidé de s’unir pour proposer une alternative aux Saint-Joryens.

Il s’agit de la liste “Convergences”, formée par d’anciens membres de la majorité, et de la liste “Saint-Jory demain”, conduite par Victor Denouvion, conseiller municipal et conseiller départemental. Ensemble, ils forment désormais la liste “Ensemble pour l’avenir de Saint-Jory”.

Une union pas si improbable que ça

Depuis le 30 octobre, la nouvelle union égraine les noms de ses colistiers sur ses réseaux sociaux. Parmi les anciens membres de la majorité ayant rejoint les rangs de Victor Denouvion, figurent Sofia Fezzani, Thierry Brugère et Jean-Marc Carneiro. Marie-Ange Chemin en fait aussi partie.

Ces derniers ont tenu à expliquer les raisons de leur rapprochement. Ils affirment dans les colonnes de La Dépêche du Midi être « engagés quotidiennement, depuis dix mois, dans la voie du dialogue et de la co-construction, pour rétablir la situation et la confiance des Saint-Joryens » avec “Saint-Jory demain”. Sans oublier de rappeler qu’ « en janvier, nous avons fait le choix clair de quitter la majorité ».

Des élections très attendues à Saint-Jory

La liste “Ensemble pour l’avenir de Saint-Jory” devra affronter au premier tour la liste “Nouveau départ pour Saint-Jory”, de la majorité municipale. Elle est conduite par Emmanuel Martins.

Pour rappel, le maire de Saint-Jory, Thierry Fourcassier (LR), et son adjoint à l’urbanisme, Francis Minuzzo, ont été mis en examen mardi 26 septembre dans une affaire de corruption qui remonte à 2016. Le premier édile est soupçonné de “corruption passive, trafic d’influence passif, publicité commerciale pour propagande électorale pendant la campagne et obtention de suffrages en échange de dons ou promesses”.