Ce mardi 23 janvier, le collège-lycée Jeanne d’Arc à Millau est victime d’une alerte à la bombe, nécessitant l’évacuation de l’établissement scolaire. Les autorités sont actuellement sur place pour assurer la sécurité des élèves et des professeurs.
Mis à jour à 18 heures : la levée de doute a été effectuée, par une équipe cynotechnique spécialisée dans la recherche d’explosifs, sur les quatre sites de l’ensemble scolaire Jeanne d’Arc. L’ensemble des élèves a été pris en charge et récupéré par les familles à la mi-journée.
L’établissement scolaire a reçu un signalement de menace tôt dans la matinée. Ce mardi 23 janvier, le principal du collège-lycée Jeanne d’Arc à Millau a ordonné l’évacuation des élèves et des enseignants après avoir reçu une alerte à la bombe. Obligé des prendre des mesures immédiates, le chef d’établissement tente d’assurer la sécurité de tous les élèves. En collaboration avec les forces de l’ordre, l’évacuation est en cours. Elle permet ainsi aux autorités de procéder à une vérification approfondie et de lever tout doute sur la crédibilité de cette menace.
La sécurité des élèves est la priorité des responsables éducatifs dans de telles situations. C’est pour ces raisons que les autorités locales ont agi rapidement pour garantir leur mise à l’abri. Les élèves ont ainsi été évacués vers des zones prédéfinies, où ils sont pris en charge en attendant le feu vert des forces de l’ordre. Les forces de l’ordre, en collaboration avec les équipes spécialisées, procèdent actuellement à des recherches approfondies dans l’établissement afin de vérifier le potentiel danger de l’alerte à la bombe. Les experts en déminage sont également sur place pour évaluer la situation et prendre les mesures appropriées.
La direction de l’établissement scolaire Jeanne d’Arc et la commune de Millau en appellent alors à la compréhension et à la coopération de la communauté locale durant cette intervention. Ils tenteront de tenir les parents au courant en leur fournissant régulièrement des informations dès que celles-ci seront disponibles. Pour rappel, provoquer une fausse alerte à la bombe n’est pas sans répercussion. Les auteurs de ces mauvaises blagues peuvent écoper jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende selon la gravité des faits. Le collège-lycée de Millau n’est pas le seul à avoir été victime de ces menaces en Occitanie ces derniers mois. Plusieurs établissements scolaires ont régulièrement été le théâtre de ces mauvaises plaisanteries depuis le mois de novembre 2023.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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