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Ariège : deux Ehpad en sursis ont trouvé un repreneur

Bryan Faham

5 avril 2024 - 16:30

Après des mois d’incertitude, les Ehpad d’Ariège La Croix du Sud et La Madrague ont trouvé enfin un repreneur. Le tribunal de Nanterre a validé jeudi l’arrivée de Domidep, un géant du secteur de la santé, pour assurer la gestion de ces établissements.

ehpad ariège — © Tommy Larey / Shutterstock.com

C’est la lumière au bout du tunnel après des mois d’incertitude. Les Ehpad La Croix du Sud à Fabas et La Madrague au Fossat, appartenant au groupe Médicharme en difficulté, ont trouvé un repreneur. Le Tribunal de Nanterre a annoncé jeudi 4 avril que la société Domidep, acteur majeur dans le secteur de la santé, reprendra la gestion de ces deux établissements.

Domidep, qui figure parmi les cinq premiers groupes français d’Ehpad, gère plus de 120 établissements en France et étend sa présence en Allemagne et en Belgique. Cette transition vers une gestion par Domidep est accueillie avec espoir et optimisme, tant pour la qualité des soins que pour la sécurité des emplois.

Une mobilisation des élus pour les Ehpad de l’Ariège

La situation précaire de Médicharme, révélée au grand jour après l’ouverture de deux enquêtes administratives et une demande de liquidation judiciaire, avait suscité l’inquiétude des familles et du personnel. Le modèle économique controversé du groupe, basé sur la vente de chambres à des investisseurs à des fins de défiscalisation, avait mené à cette impasse financière.

Face à la menace de fermeture, une mobilisation des élus locaux, avec le soutien des parlementaires, a permis de formuler des offres de reprise des intercommunalités d’Arize-Lèze et du Couserans. Ces efforts visaient notamment à éviter des potentielles offres opportunistes. Pour reprendre ces deux Ehpad de l’Ariège, les candidats privés se devaient donc d’être au niveau des offres publiques.

« Nos craintes étaient fortes », Laurent Panifous

« Nos craintes étaient fortes il y a quelques mois quand les premières difficultés du groupe Médicharme ont été connues et le risque de fermeture s’est encore intensifié il y a quelques jours lorsque nous avons constaté qu’il n’y avait pas ou très peu d’offre de reprise pour ces deux structures au moment de la mise en vente du groupe alors en grande difficulté », se souvient le député Laurent Panifous dans un communiqué.