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Les animateurs de centres de loisirs de Toulouse interdits de téléphone suite à une affaire de pédopornographie

Severine Sarrat

8 septembre 2023 - 10:42

Alors qu’un animateur de Clae de Toulouse est actuellement poursuivi pour « captation, fixation et exportation d’images à caractère pédopornographique et pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans », la mairie a rappelé à ses agents, qui travaillent au contact d’enfants, que l’utilisation des téléphones portables est interdite. Une mise au point nécessaire pour la Municipalité.

Clae animateurs Toulouse téléphones — L’interdiction d’utiliser les téléphones portables en présence d’enfants a été rapellée aux animateurs de Clae à Toulouse. CC BY-SA 2.0 Ben P L from Provo

L’usage du téléphone portable par le personnel est interdit dans les Clae et les centres de loisirs en présence des enfants. Cette règle, pourtant inscrite dans les règlements, a été rappelée aux agents municipaux de Toulouse qui travaillent dans ces structures à l’occasion de la rentrée scolaire. La Mairie précise, dans les colonnes de La Dépêche du Midi, qu’elle sera particulièrement vigilante et que les directions des services veilleront au respect de cette mesure par les équipes, sous peine de sanctions disciplinaires.

Ce rappel à la loi fait suite à une affaire de pedopornographie ayant eu lieu à l’école Lakanal de Toulouse. Un animateur de Clae a été interpellé en juillet dernier et mis en examen pour « captation, fixation et exportation d’images à caractère pédopornographique et agression sexuelle sur mineur de 15 ans », comme l’a précisé le parquet. Ce dernier détaille : « Il créait du contenu sur la toile à partir de photographies ou de films d’enfants prépubères dont il captait la nudité sur son lieu de travail en se focalisant sur les parties intimes ». « La seule exploitation du téléphone portable utilisé par l’intéressé permettait de découvrir près de 200 photographies et 82 vidéos d’enfants parfois nus, parties intimes dévoilées ».

La Mairie, qui s’est portée partie civile dans cette affaire, a donc tenu à tout mettre en oeuvre afin que de tels agissements ne se reproduisent pas dans les écoles de Toulouse.

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Severine Sarrat

Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.

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