La Mairie de Toulouse a décidé de porter plainte après la mise en examen d’un animateur de centre de loisirs de la ville pour « captation, fixation et exportation d’images à caractère pédopornographique et agression sexuelle sur mineur de 15 ans ».
La Mairie de Toulouse a déposé plainte avec constitution de partie civile. Un animateur qui travaillait en centre de loisirs et Claé d’une école de la ville a été mis en examen ce mercredi 19 juillet pour « captation, fixation et exportation d’images à caractère pédopornographique et agression sexuelle sur mineur de 15 ans ».
Comme l’explique le parquet dans un communiqué de presse qu’a pu se procurer l’AFP, il « créait du contenu sur la toile à partir de photographies ou de films d’enfants prépubères dont il captait la nudité sur son lieu de travail en se focalisant sur les parties intimes ». « La seule exploitation du téléphone portable utilisé par l’intéressé permettait de découvrir près de 200 photographies et 82 vidéos d’enfants parfois nus, parties intimes dévoilées », précise le parquet.
L’animateur a été interpellé ce lundi 17 juillet. La municipalité indique qu’elle l’a immédiatement suspendu de ses fonctions et « confirme que, lors de son recrutement, il avait un casier judiciaire vierge ».
« L’annonce de la mise en examen d’un agent de la collectivité pour des actes de pédopornographie provoque une profonde et légitime émotion ainsi qu’une grande colère. Nous mettons actuellement tout en œuvre pour aider les services de police et de justice dans cette enquête », déclare le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. En plus de déposer plainte, la Mairie a engagé une enquête administrative interne « afin de faire toute la lumière sur ces évènements ».
La Ville de Toulouse assure que « toutes les mesures ont été prises pour ne pas perturber les enfants ». « Une cellule d’écoute pour recueillir la parole des familles a été mise en place », informe-t-elle.
« J’ai demandé aux services éducatifs de la Mairie de se mobiliser pour informer et se tenir à disposition des familles », fait savoir Jean-Luc Moudenc qui ajoute : « J’espère que la justice sanctionnera comme il se doit le comportement inqualifiable de cette personne. Je tiens à exprimer tout mon soutien aux enfants, à leurs familles, aux équipes éducatives et les assure de mon engagement à suivre de près l’évolution de l’enquête judiciaire ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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