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L’Europe participe à hauteur de 6,3 millions d’euros à la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LMNP)

Severine Sarrat

30 juin 2023 - 12:40

Le projet de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LMNP) semble se positionner sur de bons rails puisque l’Europe vient d’annoncer un financement de la phase 1 du projet à hauteur de 6,3 millions d’euros.

Première subvention de l’Europe à la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan. CC-BY-2.0 kitmasterbloke – Wikimedia commons

Après avoir annoncé que la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) avait été sélectionnée pour faire partie des infrastructures de transport à développer en priorité, l’Europe a communiqué le montant de sa première participation au projet. La commission européenne subventionnera à hauteur 6,3 millions d’euros la phase 1 du programme, entre Montpellier et Béziers, soit 50% du montant des études 2023-2024. Ces dernières permettront de préparer la réalisation globale.

« Après la déclaration d’utilité publique et urgente, ce nouveau financement est une très bonne nouvelle pour l’Occitanie et le développement du train ! Depuis de trop nombreuses années les habitants du territoire attendent cette nouvelle ligne à grand vitesse qui doit faciliter la connexion de la région avec Paris et l’Espagne », se réjouit Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Des études qui permettront de lancer la phase 1 du projet LMNP

La phase 1 du projet de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan concerne le tronçon entre Montpellier et Béziers sur lequel 52,3 kilomètres de rails seront créés et 7 kilomètres de raccordements aux lignes existantes seront réalisés. Au total, l’opération est estimée à 2,04 milliards d’euros. Cette première étape est conditionnée à la réalisation d’études préliminaires à l’élaboration du marché de réalisation et aux interventions préparatoires, pour lesquelles la Région vient de décrocher la subvention européenne.

La réalisation de ce tronçon s’intègrera ensuite dans le plus grand projet de la LMNP, qui relliera Montpellier à Perpignan, et pour lequel l’Europe est sollicitée à nouveau à hauteur de 20%, l’Etat s’étant engagé pour 40% et les collectivités pour 40%. « Je rappelle que ce projet permettra de développer les trains du quotidien, de proposer un RER sur notre littoral et de préférer le fret ferroviaire aux camions de l’autoroute A69 », termine Carole Delga.

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Severine Sarrat

Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.

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