Les travaux du chantier de construction de la nouvelle Ligne de trains à grande vitesse (LGV) reliant Montpellier à Perpignan seront lancés en 2029. Un premier tronçon entre Montpellier et Béziers sera mis en service en 2034, quand le second, entre Béziers et Perpignan est programmé pour 2040.
Le calendrier de la création de la Ligne de trains à grande vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan est enfin dévoilé. Réunis pour la première fois en conseil d’administration ce jeudi 29 septembre, les partenaires du projet ont en effet précisé que les travaux se dérouleraient en deux phases.
Le chantier de construction du premier tronçon, reliant Montpellier à Béziers en traversant 23 communes, sera lancé en 2029, pour une mise en service prévue en 2034. Cette liaison devrait faire gagner 18 minutes aux voyageurs (contre 40 minutes en TER actuellement). La seconde partie, entre Béziers et Perpignan, est prévue à l’horizon 2040.
L’objectif premier est de décongestionner la ligne de trains régionaux afin de faciliter les déplacements quotidiens des habitants d’Occitanie. « Le gain de voyageurs est évalué à 700 000 par an pour la phase une, entre Montpellier et Béziers. Grâce à la LGV, les territoires ruraux bénéficieront donc d’un rééquilibrage de leur desserte », ajoute la Région.
De plus, les voies entre Montpellier et Béziers pourront bien évidemment accueillir des TGV, mais aussi des trains de marchandises, afin de réduire de façon significative la circulation des poids lourds sur les routes et les autoroutes (dont l’A9, surchargée) de la côte méditerranéenne.
« Dans son ensemble, la LGV entre Montpellier et Perpignan reliera Perpignan et Paris en 4h20 contre 5h10 aujourd’hui. Un atout essentiel pour l’implantation et le développement des entreprises et de l’emploi », se réjouit la Région Occitanie. En effet, actuellement, en provenance de Paris et de Lyon, la ligne à grande vitesse s’arrête à Montpellier. En provenance de Madrid et Barcelone, elle s’arrête à Perpignan. Entre les deux villes d’Occitanie, les TGV circulent, mais à vitesse réduite, « sur une plateforme inadaptée à la grande vitesse ferroviaire », précise la collectivité. C’est pourquoi la réalisation de nouvelles voies est nécessaire. Les TGV pourront ainsi circuler à une moyenne de 320 kilomètres par heure, contre 160 kilomètres par heure aujourd’hui.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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Commentaires
Delval le 21/01/2025 à 18:12
On en parle depuis .....30 ans...Cette fois,c'est peut être la bonne?