La Régie des eaux de la Seine et de l’Orge (RESO) va gérer, à partir du 1er janvier 2024, le réseau d’eau potable de Villeneuve-Saint-Georges. Voici ce que ça va changer.
Il passe du privé au public. Dès le lundi 1er janvier 2024, le réseau d’eau potable de Villeneuve-Saint-Georges sera géré par la Régie des eaux de la Seine et de l’Orge (RESO), structure formée par la commune du Val-de-Marne et trois autres villes de l’Essonne : Morangis, Paray-Vieille-Poste et Savigny-sur-Orge. Il dépendait jusqu’au mois de mars dernier du groupe Suez. La Mairie de Villeneuve-Saint-Georges aura donc désormais la main sur l’approvisionnement en eau.
« RESO est née de la volonté des élus des communes de Morangis, Paray-Vieille-Poste, Villeneuve-Saint-Georges et Savigny-sur-Orge : nous nous sommes unis pour créer une régie publique de l’eau potable », écrivent Brigitte Vermillet, maire de Morangis et présidente de RESO, et Philippe Gaudin, maire de Villeneuve-Saint-Georges, dans un communiqué. Et ce, à la faveur de la fin de contrats de délégation de service public les 31 décembre 2023, notamment pour Villeneuve-Saint-Georges, ou 2024.
Si les élus ont décidé de créer une régie publique de l’eau potable, c’est en accord avec plusieurs de leurs convictions. La première : « permettre une meilleure maîtrise des prix de l’eau ». « Grâce à la mise en place de politiques actives en faveur de la réduction de la consommation d’eau et d’un programme ambitieux d’entretien des canalisations pour lutter contre les fuites, nous allons pouvoir proposer un service de grande qualité à un coût maitrisé », assurent Brigitte Vermillet et Philippe Gaudin.
Les élus précisent qu’ils ont également choisi « de passer en régie publique pour une gestion transparente et démocratique de l’eau qui assurera notre souveraineté sur la ressource ». Enfin, ils promettent une préservation de l’eau. « À la lumière de l’urgence climatique, la régie s’engage à innover pour préserver la ressource en eau, si précieuse pour les générations futures. D’ici 2029, 250 000 m3 seront économisés, soit le volume de plus de 60 piscines olympiques », annoncent les maires.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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Commentaires
Leclerc le 04/10/2024 à 08:38
Très bonne initiative