La Ville de Fresnes a décidé d’afficher la déclaration universelle des droits de l’animal dans les locaux de sa mairie. Elle est la première commune à le faire en France.
Elle est la première commune française à « l’arborer fièrement au sein de son hôtel de ville ». La Ville de Fresnes a décidé d’afficher la déclaration universelle des droits de l’animal dans les locaux de sa mairie. Proclamée solennellement à Paris le 15 octobre 1978 à la Maison de l’Unesco, celle-ci déclare notamment, dans son article 2, que « toute vie animale a droit au respect » ou, dans son article 5, que « l’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs ».
La déclaration universelle des droits de l’animal s’affiche donc depuis ce mardi 27 février à l’hôtel de ville de Fresnes, précisément dans la salle des mariages. Et elle a été placée aux côtés de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Ce n’est pas la première action en faveur des animaux que la municipalité réalise.
En effet, ces derniers mois, elle a créé des panneaux indiquant aux automobilistes la présence de hérissons, de renards ou de chats en balade. La municipalité a également mis en place un formulaire pour que les administrés puissent signaler des faits de mauvais traitement ou d’acte de cruauté commis sur des animaux vivant dans la ville. « Ces signalements permettront à la police municipale d’intervenir rapidement », indique la Mairie, dont la commune a été labellisée “Ville amie des animaux” l’an dernier.
Elle vise aujourd’hui le niveau deux du label, qui en compte trois. Et pour l’atteindre, la municipalité prévoit l’aménagement d’un parc canin de 300 m² dans le parc André-Villette. « Cet espace de jeux et de sociabilisation pour les chiens sera une première pour Fresnes », indique la Ville qui veut également installer un pigeonnier sur sa commune « afin de réguler les naissances des volatiles » et lancer une campagne pour encourager l’adoption d’animaux provenant des refuges.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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