Face aux fausses informations, le Syndicat mixte d’alimentation en eau potable de Tremblay-en-France et Claye-Souilly a assuré que l’eau du robinet était bien potable. Les détails.
« De fausses informations circulent actuellement dans la ville de Tremblay-en-France concernant la qualité de l’eau », alerte la municipalité de la commune dans une publication sur sa page Facebook. Celles-ci ont vu le jour après que des habitants aient eu la surprise, en ouvrant leur robinet, de découvrir une eau de couleur « un peu brune ». Ce qui a fait se poser des questions à certains sur la potabilité de l’eau.
Mais, dans un communiqué, le Syndicat mixte d’alimentation en eau potable de Tremblay et Claye-Souilly (SMAEP-TC) assure : « L’eau distribuée a toujours été potable ». « Les polémiques véhiculées sur les réseaux sociaux n’ont aucun fondement et aucun sens. Le syndicat, et son délégataire Véolia, prennent toutes les mesures de sécurité pour garantir la distribution d’eau aux abonnés », appuie le SMAEP-TC.
Si l’eau arbore cette étrange couleur, c’est en fait à cause d’une « grosse fuite » qui a eu lieu à Villeparisis « sur la canalisation principale transportant l’eau de l’usine d’Annet-sur-Marne ». Celle-ci a depuis été réparée. « Avant la réalimentation, des purges ont été réalisées sur le réseau afin de garantir la qualité de l’eau distribuée. La mesure du taux de chlore et les analyses bactériologiques ont été réalisées par Véolia, confirmant la potabilité de l’eau », détaille le syndicat.
Le Syndicat mixte d’alimentation en eau potable de Tremblay et Claye-Souilly ajoute, dans son communiqué, que « lors de la remise en eau, les courants ont mis en suspension des particules, déjà présentent dans les canalisations, ce qui a généré cette couleur un peu brune ». Il conseille donc « cas de présence de particules, de laisser couler l’eau quelques minutes pour purger le branchement », après avoir de nouveau assuré que « l’eau est potable ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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