L’église Saint-Médard d’Épinay-sur-Seine vient de recevoir de la Région le label “Patrimoine d’intérêt régional”. Une labellisation bienvenue pour le monument qui a besoin d’une restauration.
Bonne nouvelle pour l’église Saint-Médard d’Épinay-sur-Seine. Elle fait partie des 11 nouveaux sites qui ont reçu de la Région le label “Patrimoine d’intérêt régional”. Celui-ci « permet de restaurer et de valoriser les sites non classés et non inscrits aux monuments historiques, dont les propriétaires en ont fait la demande en fonction de la qualité de l’architecture et/ou de leur intérêt au regard de l’histoire de l’Île-de-France ».
En tout, 213 labels ont été décernés depuis la création de la démarche “Patrimoine d’intérêt régional”, soit depuis juillet 2018. Et l’église Saint-Médard est le seul monument de Seine-Saint-Denis parmi les 11 nouveaux sites labellisés par la Région Île-de-France. Dans le détail, deux se trouvent à Paris, un dans les Hauts-de-Seine, un dans le Val-de-Marne, deux en Seine-et-Marne, un en Essonne et enfin, trois dans le Val-d’Oise.
Pour la petite histoire, l’église Saint-Médard d’Épinay-sur-Seine a été construite au début du 17e siècle à l’emplacement d’une église médiévale. Plus ancien monument de la commune après le pavillon de musique du parc de la Maison de santé des Béatus, elle a subi d’importants dégâts au fil des ans. Son clocher a été détruit durant la Guerre franco-prussienne de 1870, ses vitraux du bas côté sud également en 1942 et son chœur a subi un incendie en 1984.
Comme le précise le Conseil régional d’Île-de-France, elle a été « menacée par les opérations d’urbanisme des années 1970, elle doit son maintien à la protection (pour l’occasion) d’un ensemble important d’objets mobiliers datant des XVIIIe et XIXe siècles ». Face à « son état de conservation demeurant préoccupant », l’église Saint-Médard fait « aujourd’hui l’objet d’un important programme de restauration », indique la collectivité.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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