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Présidentielle. Taubira a lancé sa campagne en Seine-Saint-Denis

Nicolas Belaubre

20 décembre 2021 - 15:04

Candidate ”sous condition” à l’élection présidentielle, Christiane Taubira a lancé sa campagne électorale en Seine-Saint-Denis.

Pas encore totalement candidate à l’élection présidentielle, Christiane Taubira est tout de même entrée dans la campagne électorale. En effet, l’ex Garde des Sceaux s’est rendue en Seine-Saint-Denis, ce samedi 18 décembre, pour un premier déplacement aux côtés du maire socialiste de Saint-Denis Mathieu Hanotin. Selon l’AFP, celle-ci s’est livrée à une déambulation « autour du marché de Noël puis de la Basilique cathédrale ». La candidate potentielle a donc profité de cette matinée pour prendre le pouls des électeurs en allant « à la rencontre des gens ».

Une candidate ”sous condition”

Ce déplacement signe donc, pour l’ancienne ministre de François Hollande, le lancement d’une campagne électorale encore incertaine. En effet, Christiane Taubira avait annoncé la veille « envisager d’être candidate » à la condition de ne pas « être une candidate de plus ». En clair, Christiane Taubira, qui avait porté la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, est avant tout candidate à une primaire trans-partisane de gauche. Celle-ci a donc donné rendez-vous à ses éventuels électeurs à la ”mi-janvier” pour se prononcer définitivement.

Pour maintenir sa candidature, il lui faudra donc convaincre au moins un partie des sept autres prétendants de gauche à l’Élysée (Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Arnaud Montebourg) de se risquer à une primaire ou de se ranger derrière elle.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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