Le réseau de chaleur de la ville de Melun a été reçu, pour la neuvième fois, le label « écoréseau de chaleur ».
Lors de la Rencontre des Réseaux de chaleur et de froid, ce mercredi 8 décembre 2021, la ville de Melun, en Seine-et-Marne, a reçu le le label « écoréseau de chaleur ». Une certification décernée par l’Association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur (Amorce).
Précurseur des réseaux de chaleur, la ville de Melun a lancé, en 1969, le premier doublet de géothermie profonde de France. Ce dispositif de production de chaleur est composé de deux puits reliés entre eux, l’un permettant d’emmagasiner la chaleur terrestre et l’autre de réinjecter l’eau dans le sous-sol. Aujourd’hui, le réseau de chaleur de Melun est alimenté par un doublet géothermique fournissant la moitié de l’énergie nécessaire (11 MégaWatts), une usine de valorisation des déchets fournissant 5 MégaWatts, deux moteurs de cogénération et de trois chaudières à gaz d’une puissance totale de 36 Mégawatts. Ce dernier équipement servant de dispositif d’appoint et de secours en cas de panne des autres systèmes.
Le réseau de chaleur de Melun, qui s’étend sur 32 kilomètres et alimente 98 abonnés qui représentent l’équivalent de 8179 logements, a été récompensé pour ses qualités en termes environnementales, économique et sociale. En effet, 50 % de la chaleur produite est issue d’énergies renouvelables et de récupération. Une approche écologique qui permet de réduire la facture énergétique des usagers. « Le réseau de chaleur de Melun, résolument tourné vers l’avenir, développe et diversifie sa production, en valorisant ses déchets incinérés pour fournir plus d’énergie renouvelable avec moins de gaz à effets de serre, tout en assurant une qualité et une continuité de services à ses abonnés », se félicite la collectivité locale.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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