Après la publication de six tomes des aventures toulousaines de Violette Mirgue, une souris faisant découvrir la Ville rose aux plus petits, Marie-Constance Mallard se lance dans le roman jeunesse. Le premier opus des enquêtes de “Pastelle et le club de Violette”, qui vient de paraître aux éditions Privat, marque une nouvelle évolution dans la carrière de l’auteure-illustratrice.
®Franck AlixAprès dix ans passés dans les bureaux d’une filiale de Capgemini, cette ingénieure en systèmes d’information a tout plaqué pour se consacrer à l’illustration. « Au retour de mon troisième congé maternité, j’ai été changée de service. Je l’ai très mal vécu et j’ai fait un burn-out », explique-t-elle. L’occasion pour elle de se remettre en question.
Une de ses amies, la sachant manuelle, lui conseille de dessiner pour reprendre pied. « J’ai pris mes crayons et j’ai couché sur le papier une souris, Saint-Sernin et le Capitole », se souvient-elle. Des esquisses qu’elle propose aux éditions Privat. Malgré un premier refus, elle parvient à séduire le directeur qui lui offre son premier contrat. Ainsi naît Violette Mirgue… et la volonté pour Marie-Constance Mallard de faire de l’illustration son nouveau métier.
« J’ai enfin trouvé ma voix », lance la jeune femme. Un univers dans lequel elle s’épanouit et où elle laisse libre-cours à sa part enfantine. Déjà, sur les bancs de la fac, pendant les cours de bases de données « un peu barbants », les histoires de fées et de peuples guérisseurs envahissent l’espace.
Passant des tout petits aux plus grands, Marie-Constance Mallard tente de répondre aux attentes de lecture de ses propres enfants, qui sont aussi celles des bambins de leur âge. Mais elle connait l’envers du décor : « Mes ouvrages ne sont pas leurs préférés, même si je les entends dire à leur maîtresse que c’est leur maman qui a écrit les aventures de Violette », précise-t-elle. Une fierté qu’ils partagent espièglement avec leur mère.
« Tu ne seras célèbre que quand on te proposera de faire Fort Boyard », rapporte-t-elle en imitant l’un de ses enfants. Mais avec 30 000 exemplaires vendus des différents tomes de Violette Mirgue, le succès est au rendez-vous. Ce qui la conforte aujourd’hui dans sa nouvelle vie, au point de publier le premier volume d’une série inédite de romans jeunesse intitulée ‘’Pastelle et le club de Violette’’, et d’envisager la commercialisation de goodies à effigie de sa première héroïne Violette Mirgue.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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Commentaires
Cogné le 18/09/2024 à 09:53
Bravo tel père telle fille