Mystère. Rendez-vous est donné vendredi 22 mai pour une ambiance à hérisser le poil autour d’énigmes à résoudre, torche à la main… Le musée des Augustins recrée l’univers de Dan Brown au cours d’une nouvelle Da Vinci Party. Petit avant-goût avec Albin Warette le Ben Stiller de la nuit aux Augustins.
Par Soledad Arque-Vazquez
Culture En Mouvements et le musée des Augustins, c’est déjà une grande histoire d’amour qui s’articule depuis plusieurs années autour d’une envie commune de mettre en valeur les œuvres et le patrimoine du musée, d’une manière peu conventionnelle. Cette fois-ci, la structure culturelle récidive etinvite les curieux à plonger dans une enquête nocturne digne du Da Vinci Code. Albin Warette, directeur artistique et Stéphane Rigoni, tirent les ficelles de cette mise en scène pour le moins palpitante et sont également les guides privilégiés du public lors de l’enquête. Au programme, une véritable plongée dans l’histoire d’un polar grandeur nature. Déconseillé au moins de 14 ans, cette nuit sera celle de tous les mystères. De l’étrange au paranormal, les Toulousains pourront déambuler torche à la main, à la découverte des secrets que recèle le musée des Augustins. « Da Vinci Party est une façon d’appréhender l’art tout le long de cette promenade nocturne ». L’objectif ? Faire découvrir l’univers du musée aux plus hermétiques : « Je ne veux plus d’une approche indigeste des musées. Nous voulons faire des lieux de culture quelque chose de ludique et donner envie à tous de les découvrir. Pour cette soirée, nous visons les adolescents en particulier, d’où le thème du frisson et de l’enquête…» explique-t-il.
« Nos visiteurs font partie d’un forum fictif des amoureux de l’ésotérisme »
Il faut dire qu’il n’en est pas à son coup d’essai. Sur le curriculum Vitae du binôme de Culture en mouvements : une surprise party pour détourner les œuvres du musée Saint-Raymond, mais aussi « La française de défantomisation » organisée à l’Abbaye de Belleperche qui incitait à renvoyer divers ectoplasmes dans le passé…
Ce spectacle est un bon moyen pour les Toulousains de briser la glace et de se prendre au jeu de rôle : « Nous considérons que nos visiteurs font partie d’un forum fictif des amoureux de l’ésotérisme, dans un esprit de partage où un ado de 15 ans peut tutoyer une femme de 50 ans son ainée». Munis de badges avec de drôles de pseudos, comme « Gandalf3 » ou encore « Nostradamus », pour la dernière édition, les détectives en herbe de la ville rose tenteront de prouver l’existence d’une fausse société secrète. Pour les aider à démêler le vrai du faux, ils auront à leur disposition de vraies informations sur l’histoire des œuvres du musée. « Chacun va s’amuser à se faire peur dans une quasi-obscurité pour débusquer la société secrète censée avoir envahi le musée ». Des mystères surgissent du passé, comme autant de savoirs cachés que le public est incité à découvrir. Petit à petit, tout se dévoile. Un concept qui attise la curiosité d’une soixantaine de personnes à chaque édition. Afin d’être accessible à tous et à toutes, toute l’investigation sera traduite en langue des signes est accessible aux malentendants. A vos lampes torches !
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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