Ce Landais de naissance est journaliste sur NRJ Toulouse depuis près de 20 ans. Stephane Camin, grand voyageur et également co-créateur de l’équipe de rugby amateur le Toulouse Rugby Club XV, a accepté de donner son avis sur quatre sujets traités par votre hebdo.
Le gouvernement est-il en train de détricoter le Code du travail ?
Je suis assez partagé sur le sujet. J’ai lu sur un réseau social que le ministère du Travail mettait en place une prime à l’embauche. En quelque sorte, si une entreprise de moins de 250 salariés emploie une personne en CDI à 1900€ brut par mois avant la fin de cette année 2016, elle serait exonérée, durant 2 ans, d’une grande partie de ses charges patronales. Voilà une excellente initiative, là je dis OUI ! En revanche, quand j’entends parler de revoir le Code du travail, je ne peux m’empêcher de penser que les salariés pourraient un jour ou l’autre en pâtir. Il ne faudrait pas non plus que cette réforme que veut engager le gouvernement ne se fasse que dans un seul sens, celui du patronat. Je conseillerais au Gouvernement en place de prendre le temps d’expliquer en détail à tous les Français et dans un langage compréhensible. Aujourd’hui, il est très compliqué de se faire une idée sur les réelles intentions de cette refonte du Code du travail.
L’emploi, les derniers chiffres de l’Insee
À l’image des mauvais chiffres du chômage en France, notre nouvelle grande région suit malheureusement la tendance. Notre région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées pourrait se porter encore plus mal si les moteurs que sont Airbus et le tourisme perdaient de la vitesse…
Cela m’emmène à une réflexion quelque peu alarmiste certes, mais dont il faudra tenir compte. N’oublions pas ces régions entières qui ne vivaient que d’une seule ressource : la métallurgie, le charbon voire l’industrie automobile. Aujourd’hui, ces régions sont en partie sinistrées. Attention donc à ne pas se focaliser uniquement sur l’aéronautique. Concernant le cas Pôle Emploi, la nouvelle organisation déstabilise les employés, mais aussi et surtout les demandeurs d’emploi. Et au risque d’en choquer certains, selon moi, tout comme la suppression du service militaire en France en 1996, la fusion entre l’ANPE et les Assedic en 2008 aura été une décision beaucoup trop rapide.
L’avenir de l’UDI
Là où l’on pourrait s’interroger sur l’avenir de l’UDI, c’est en constatant, jour après jour, les nombreuses fractures existantes entre les différents poids lourds du parti. L’UDI n’est vraiment pas un parti traditionnel, mais plutôt une somme de déçus du “Sarkozisme”. Pour les prochaines présidentielles, il parait inconcevable qu’un parti comme l’UDI, aussi petit qu’il soit, s’efface du paysage national. Cela semble improbable, tant ce courant, même minoritaire, rassemble au moins virtuellement autour de lui pour son côté humaniste. Bon, c’est vrai qu’une bonne primaire entre tous ses candidats, aussi différents qu’ils soient, serait un grand pas pour assainir l’ambiance du moment et voir peut-être se dessiner une véritable alternative. En revanche, sans candidat déclaré aux prochaines élections, l’UDI n’y résisterait malheureusement pas.
Top 50, partez en live
Cet engouement trouve toute sa substance dans la joie de vivre de ses années 80. Celles du changement, de la créativité musicale. L’arrivée du Top 50 a été une véritable révolution. Tous voulaient figurer en bonne place dans ce classement. On sortait des années 70 plutôt rocks, il fallait que les années 80 soient plus festives, plus insouciantes. L’apparition des claviers, de la musique électronique, aura aussi été le déclencheur d’un nouveau son. Le clou du spectacle a été l’arrivée des clips vidéo. Ils faisaient enfin découvrir une autre façon de transmettre la musique aux téléspectateurs. Les artistes étaient considérées comme de véritables stars dès que leur titre était classé dans le fameux Top 50. Quand on voit sur scène des chanteurs ou chanteuses que l’on considérait comme has-been dès le début des années 90 être aussi adulés…Quelle claque ! Quel bonheur pour toute une génération qui a semble-t-il besoin de retrouver au moins le temps d’une soirée, sa jeunesse insouciante.
Myriam Balavoine
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