Avec la brochure ”Le rugby, c’est sans produit”, le Conseil départemental et le Comité départemental de rugby de la Haute-Garonne s’attaquent à la question des comportements à risque et des addictions. Une campagne de prévention qui dépasse le cadre sportif.
© Julius HolsteinLe titre de la brochure “Le rugby, c’est sans produit” interpelle. Ce sport à l’engagement et l’impact physique proverbial, serait-il victime du dopage ? « De manière très marginale et pas plus qu’ailleurs ! » proteste Jean Pous, médecin au Comité départemental de rugby de la Haute-Garonne, qui a supervisé l’élaboration du document. Un fascicule publié conjointement avec le Conseil départemental de la Haute-Garonne.
« C’est avant tout une démarche citoyenne de prévention qui dépasse le cadre sportif et la question du dopage. Nous abordons tous les sujets qui concernent les jeunes. L’alcool, le cannabis, le tabac. Le rugby n’est qu’un vecteur d’éducation comme aurait pu l’être n’importe quel autre sport », insiste le médecin. Le document d’une douzaine de pages sera ainsi distribué dans les écoles de rugby.
Éducateurs et jeunes licenciés y trouveront des informations claires et détaillées sur les conduites à risque, les mécanismes de l’addiction ou un annuaire regroupant les centres d’accueil et de prévention à destination des jeunes. « Nous sommes préoccupés par les comportements des adolescents. Nous constatons une banalisation et une multiplication des abus, notamment dans les temps festifs », confirme Jean-Jacques Mirassou, vice-président du Département en charge du sport et de l’éducation populaire.
« Le rugby est très décrié. Nous devons changer son l’image et rappeler qu’il ne se résume pas qu’à des commotions et à la troisième mi-temps. Nous nous préoccupons aussi de la santé de nos enfants », complète Jean Pous. Ce dernier travaille déjà à prolonger la démarche dans les collèges de toute la région.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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