Active. Porte-parole EELV depuis le mois de février, Clémentine Renaud se confie sans langue de bois. Elle expose ses engagements et ses projets, en politique tout comme au sein de l’association Cap’Eco, qu’elle a créée en 2012.
« Encore un bébé en politique » selon sa propre expression, Clémentine Renaud s’est engagée auprès des Verts lors des municipales de 2014 avec la furieuse envie de participer activement à la défense de ses idées. « Tout le monde se plaint, mais peu de gens s’engagent et agissent. La campagne a été un baptême du feu, avec beaucoup d’action sur le terrain. Cela m’a permis de comprendre bien mieux la politique de la ville », explique-t-elle, confiant qu’elle a encore beaucoup à apprendre. Dès lors, elle maintient son engagement sans relâche et se porte candidate sur le canton de Toulouse 3 pour les départementales en 2015 sur la liste divers gauche Alternative Citoyenne. Si elle ne se place qu’en 3ème position et n’accède donc pas au second tour, ce fut pour Clémentine Renaud l’occasion de porter haut ses idées autour de l’alimentation biologique et les énergies renouvelables. « Le 100% bio dans les cantines coûte moins cher que le traditionnel. La ville de Toulouse n’a que 3 jours d’autonomie alimentaire, malgré l’importance de l’agriculture dans la région. En ce qui concerne les énergies renouvelables, nous sommes très en retard, pourquoi si peu de panneaux solaires ont été installés? Il n’y aurait pas besoin de faire tant d’efforts, c’est une histoire de volonté politique… » énonce la porte-parole EELV, agacée par le manque d’actions concrètes sur le terrain de l’écologie.
« Je ne suis pas là pour éduquer les gens, mais pour leur rappeler de faire attention »
Pour Clémentine Renaud, l’écologie est l’affaire de tous et de tous les jours. « Il faut arrêter de se dire que c’est un truc de bobos, c’est notre avenir à tous. La plupart des gens ont des gestes écologiques sans s’en rendre compte, comme le tri sélectif, aller au marché… La sensibilisation est faite, je ne suis pas là pour éduquer les gens, mais pour leur rappeler de faire attention » souligne-t-elle avec conviction. La jeune femme applique cette pensée à son propre quotidien, notamment à travers la création, en 2012, de l’association Cap’Eco, un groupement d’achats de produits alimentaires destiné à tous afin de réaliser des économies sans perte de qualité. « Nous travaillons à flux tendus avec des produits ultra frais, particulièrement la viande et le poisson, en privilégiant les circuits courts et les producteurs locaux », précise Clémentine Renaud. Elle qui a suivi des études en hôtellerie-restauration et travaillé plusieurs années en cuisine, garde sa passion pour ce domaine comme un fil rouge et met à profit son expérience. Elle travaille actuellement sur un nouveau projet au sein de Cap’Eco : une cuisine collaborative. « ‘Les cuisines de Cap’Eco’ seraient le 1er espace de coworking proposant une cuisine professionnelle mise à disposition pour toute personne qui se lance dans la restauration ou qui nécessite un accès à un lieu de ce type. Cela représente 20 à 30 personnes par an à Toulouse », détaille Clémentine Renaud, qui espère que ce projet lui tenant particulièrement à cœur et pour lequel elle recherche encore des financements, puisse aboutir avant la fin de l’année 2016.
Myriam Balavoine
3 années phares :
1984 : Départ de la Côte d’Ivoire dont elle est originaire pour arriver en France
2014 : Participation à la campagne pour les élections municipales auprès d’EELV
2016 : Investissement dans le projet « Les cuisines de Cap’Eco »
La rédaction
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