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Un nouveau projet pour pallier la fermeture de l’abattoir de Montauban

Severine Sarrat

22 décembre 2023 - 10:08

Suite à la fermeture de l’abattoir de Montauban, la Mairie et la société Abattoir 47 ont mis en place un nouveau projet pour assurer la mise sur le marché de la production des éleveurs du territoire. Baptisé “Pôle viande de Montauban”, celui-ci assurera la collecte, l’allotement, l’abattage, la pré-découpe ainsi que les conditionnement et stockage sous froid. Voici les détails.

abattoir découpe viande — La découpe de la viande sera assurée par le nouveau Pôle viande de Montauban (image d’illustration) ©sergey kolesnikov-Shutterstock

Les éleveurs du Tarn-et-Garonne se sont retrouvés sans solution pour assurer la mise sur le marché de leur production après l’annonce de la fermeture de l’abattoir de Montauban le 12 décembre dernier, le seul de tout le département. En effet, trop vétuste, celui-ci a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce. Pour ne pas laisser les 300 agriculteurs usagers de l’abattoir dans l’expectative, la Mairie de Montauban et la société Abattoir 47 ont travaillé à l’élaboration d’un nouveau projet. « Il était impératif pour la Municipalité de continuer de répondre aux besoins des éleveurs du territoire », explique Brigitte Barèges, maire de Montauban.

Des allées et venues nécessaires

Ainsi, les activités jusque-là assurées par l’abattoir seront prises en charge par le nouveau “Pôle viande de Montauban”. La collecte, l’allotement, l’abattage, la pré-découpe ainsi que les conditionnement et stockage sous froid seront donc menés par cette structure. Une organisation toute particulière est nécessaire, car toutes les activités ne pourront pas être effectuées au même endroit. Seront assurés sur le site du “Pôle viande de Montauban”, avenue de Gasseras, la collecte des animaux, ainsi que leur allotement (tri). La SAS Abattoir 47 prendra ensuite le relais en transportant les animaux jusqu’à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). C’est à cet abattoir que les bêtes seront abattues. Les carcasses reviendront ensuite à Montauban. Là, grâce aux actuels équipements en place, les carcasses seront pré-découpées, conditionnées et stockées dans les salles frigorifiques.

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Severine Sarrat

Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.

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