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Toulouse veut autoriser la police à utiliser des drones

Bryan Faham

27 juin 2023 - 17:47

Dans un vœu qui sera voté au prochain conseil municipal de Toulouse, la majorité plaide pour l’utilisation des drones par les forces de police. La Ville est candidate à une expérimentation en ce sens.

Le groupe Aimer Toulouse, majoritaire au conseil municipal de la Ville rose, va présenter vendredi 30 juin un vœu appelant à étendre l’utilisation des drones par les forces de l’ordre pour renforcer la sécurité des habitants. Leur utilisation est vantée notamment face aux rodéos urbains et pour le maintien de l’ordre lors des manifestations.

« L’usage de drones par la Police Nationale permet cette année de compléter le dispositif de traque des délinquants de la route en poursuivant par les airs les motos en fuite et ainsi de procéder à leur interpellation avec un minimum de poursuite au sol, minimisant les risques pour les Policiers intervenants, et pour les tiers », indique le texte.

« Un outil supplémentaire afin de mieux lutter contre les délinquants »

Les drones sont « un outil supplémentaire afin de mieux lutter contre les délinquants routiers s’adonnant aux rodéos », selon Aimer Toulouse. Le groupe cite l’appui opérationnel apporté par ces engins lors d’une manifestation le 6 juin, et note qu’ils permettent « de mieux identifier les casseurs, fauteurs de troubles et de mieux les interpeller ». Il rappelle aussi une décision du tribunal administratif de Toulouse confirmant la légalité de la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de drones lors de rodéos urbains.

Toulouse candidate pour que sa police expérimente les drones

À travers ce vœu, le groupe Aimer Toulouse propose au gouvernement d’expérimenter dans la Ville rose l’emploi des drones en police municipale pour appuyer la brigade moto qui a mis fin en 2022 à plus de 80 rodéos.

« Parce que la sécurité, première de nos libertés, est un bien précieux et que les dégradations commises en 2023 sur l’espace public par les casseurs pour un coût de plus d’un million d’euros devront être assumées par les Toulousains, l’utilisation de tels outils de sécurité apparaît comme pertinente », conclut le texte.