Une association de pom-pom girl s’est implantée à Toulouse en septembre 2023, sous l’œil bienveillant de Mégane Kassabian, fondatrice de la Shines Academy. Découvrez l’univers des pompons qui anime désormais certains événements dans la Ville rose.
La Shines Academy, école de pom-pom girls, a ouvert ses portes en septembre 2023 à Toulouse, devenant ainsi la sixième antenne de l’association dirigée par Mégane Kassabian. « Mon but est d’en ouvrir une dans une nouvelle ville chaque année », explique la gérante. Un défi relevé pour le moment avec l’ouverture progressive de ces cinq antennes depuis 2020. Elle a d’abord commencé à Lyon, en 2013. Puis, elle a monté des équipes de pom-pom girls à Annecy, à Montpellier, en Guyane, et à Bordeaux avant d’arriver à Toulouse, 10 ans après les débuts de la Shines Academy.
L’histoire de la Shines Academy remonte à 2013, lorsque Mégane Kassabian décide de créer une école de pom-pom girls par passion de la discipline. Issue d’un milieu où la danse et la gymnastique occupaient une place importante dans sa jeunesse, elle a suivi des cours de pom-pom girl adolescente. « J’ai repris les rênes de l’association dans laquelle j’évoluais, prenant la suite d’une directrice lassée de toujours proposer les mêmes chorégraphies », explique-t-elle.
Après un temps passé à Grenoble pour ses études, elle ressent le besoin de renouer avec sa passion. « Il n’y avait pas d’équipe qui correspondait à mes attentes en termes de costumes et de chorégraphies, sans tomber dans les clichés américains, alors j’ai décidé de créer ma propre association avec quelques amies. Je n’imaginais pas que cela deviendrait un jour mon métier », explique Mégane Kassabian.
Ainsi, depuis le mois de septembre, une nouvelle équipe s’est formée à Toulouse. Elle s’entraîne à l’Orange bleue, un complexe sportif à Blagnac. Mais quelle est cette discipline enseignée au sein de la Shines Academy ? Sa gérante explique : « Nous pratiquons la danse pom-pom girl, à ne pas confondre avec le cheerleading aux États-Unis. La principale différence réside dans la technique. Les cheerleaders se concentrent davantage sur les portés, tandis que les pom-pom girls se focalisent sur la danse avec les pompons. »
Une autre distinction importante concerne les costumes : « Les cheerleaders portent un uniforme, tandis que les pom-pom girls revêtent des tenues élaborées. J’ai un conteneur de 14 mètres carrés rempli de vêtements adaptés à chaque événement », explique Mégane Kassabian.
Par ailleurs, la Shines Academy accepte toutes les candidatures, dès l’âge de 18 ans. La fondatrice de l’association précise : « Tous les niveaux sont acceptés chez nous. Je n’ai même pas de limites d’âge. Et les garçons sont aussi les bienvenus. »
Les danseuses se retrouvent deux fois par semaine à l’Orange bleue, encadrées par un coach. Et pour l’heure, l’antenne toulousaine compte une vingtaine d’adhérentes, toutes « très motivées et d’un très bon niveau », selon la gérante de l’association. Ainsi, elles élaborent des chorégraphies afin de pouvoir ensuite proposer une animation lors d’événements qu’ils soient sportifs ou non. « Nous participons à tous types de prestations, dans les compétitions de sports mécaniques, dans les restaurants et bars, mais aussi lors de comités d’entreprises… », ajoute la gérante de l’association.
Pour l’instant, la Shines Academy prend ses marques à Toulouse. Mégane Kassabian travaille de son côté à l’ouverture d’une nouvelle antenne. La gérante envisage actuellement de s’implanter dans la ville de Nantes en septembre 2024. En attendant, les Toulousains pourront les découvrir lors d’événements sportifs, comme c’était le cas lors du semi-marathon de Blagnac, le 3 mars dernier.
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