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Toulouse. Départ d’une expérience géante sur le blob avec 15 000 volontaires

Bryan Faham

18 février 2022 - 16:37

Quinze mille volontaire vont participer à une étude expérience collaborative géante sur le blob menée depuis Toulouse entre ce mois de février et juin.

blob toulouse expérience — Le blob est un organisme unicellulaire, ni animal, ni végétal, ni champignon, capable de se régénérer et d’apprendre sans cerveau. Crédit photo : wikimedia commons – CC BY SA Le Bernemi

Le samedi 19 février marque le coup d’envoi d’une expérience collaborative géante. Quinze mille volontaires vont participer à l’opération « Derrière le blob, la recherche ». Organisée par le CNRS à Toulouse, l’expérience propose au grand public de contribuer à une étude d’une ampleur inédite sur le blob. Il s’agit d’un organisme unicellulaire, ni animal, ni végétal, ni champignon, capable de se régénérer et d’apprendre sans cerveau.

« Au départ, le CNRS et moi-même avions prévu 10 000 kits contenant quelques blobs, mais devant l’enthousiasme – nous avons reçu plus de 46 000 préinscriptions –, nous avons décidé d’ajouter 5 000 kits supplémentaires », selon Audrey Dussutour, biologiste, sur le site du CNRS.

Qui sont les participants à l’expérience sur le blob ?

Les quinze mille participants sélectionnés pour l’expérience vont étudier l’impact du changement climatique sur le blob. « Les scientifiques amateurs sont majoritairement situés en France, avec une forte représentation des grandes villes et – sans surprise – de la Haute-Garonne. Tous les âges sont représentés » selon la présentation du projet sur le site du CNRS.

Il y a « une moitié de familles et individus, dont quelques scientifiques. Mais aussi des professeurs, quelques établissements pénitentiaires, une vingtaine d’Ehpad, des centres médico-sociaux, des médiathèques et autres fablabs, etc. L’opération s’exporte même en Belgique, en Suisse, en Allemagne et aussi loin que le Canada, les États-Unis ou le Japon ! »

Tout ce monde va participer à une véritable étude avec un protocole à suivre. Les volontaires devront d’abord faire grandir leur blob. Ensuite, ils exposeront une partie des cellules à des changements de températures. Ils transmettront ensuite les résultats de leurs observations aux scientifiques d’ici au mois de juin. Et ceux qui le souhaitent pourront analyser eux même les données.