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Mobilisation des policiers à Toulouse le 18 janvier avant les JO de Paris

Bryan Faham

17 janvier 2024 - 20:34

Les policiers protestent contre la mobilisation générale imposée par le gouvernement pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Ils réclament des primes, des congés et des garanties sociales. Les policiers organisent un barrage filtrant devant l’aéroport de Toulouse-Blagnac jeudi 18 janvier.

policier toulouse — © Obatala-photography / Shutterstock.com

À six mois des Jeux olympiques de Paris 2024, les policiers sont appelés à se mobiliser jeudi 18 janvier pour exprimer leur mécontentement face à la mobilisation générale demandée par le gouvernement pendant l’événement sportif. Mais aussi pour déplorer le manque d’information sur leur déploiement durant les JO.

Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les forces de l’ordre seront mobilisées de façon « exceptionnelle » du 24 juillet au 11 août, date de la clôture des Jeux. Les fonctionnaires ne pourront pas prendre plus de deux semaines de congés durant l’été.

Alliance appelle à la mobilisation en Occitanie

Treize syndicats de police ont lancé un appel à la mobilisation sous le slogan “pas d’implication sans reconnaissance”. En Occitanie, cet appel est notamment relayé par Alliance, le syndicat majoritaire en Haute-Garonne, comme au niveau national.

Les syndicats réclament notamment une prime spécifique pour leur mobilisation, mais aussi le paiement des heures supplémentaires, le respect du droit à congés, ou encore une prise en charge financière des frais de garde d’enfants durant l’événement.

Mobilisation des policiers devant l’aéroport Toulouse-Blagnac

Des actions ciblées sont prévues dans toute la France ce jeudi 18 janvier. À Toulouse, près de 200 policiers sont attendus sur le rond-point devant l’aéroport à Blagnac, selon France Bleu. Ils installeront un barrage filtrant pour informer les automobilistes de leurs revendications. Il ne s’agira pas d’un blocage, l’objectif étant d’informer les automobilistes de la situation.

Ensuite, la nuit, les policiers sont invités à limiter leur activité au strict minimum, en ne sortant que sur appel. Les syndicats espèrent ainsi faire pression sur le gouvernement pour obtenir des avancées avant les JO.