Infirmiers libéraux en colère : nouvelle action sur l’A62 au Nord de Toulouse
22 février 2024 - 08:43
Ce samedi 24 février, les syndicats d’infirmiers libéraux organisent une nouvelle action de tractage au niveau du péage de l’A62, au Nord de Toulouse. Les professionnels de santé ne lâchent pas l’affaire et souhaitent désormais rencontrer le nouveau ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux.
La circulation risque d’être perturbée sur l’A62 ce samedi 24 février. En effet, les syndicats d’infirmiers libéraux n’ont pas dit leur dernier mot et poursuivent leurs actions avec une nouvelle opération de tractage prévue au Nord de Toulouse. De nombreuses actions auront lieu aux quatre coins de France le même jour, en raison d’un appel conjoint de l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (Onsil) et des Infirmiers libéraux en colère.
Les manifestants ont donc rendez-vous dès 14h au niveau du péage Toulouse-Nord afin de distribuer des tracts aux automobilistes qui circulent sur l’A62 en direction de Montauban. Cette action permet donc de sensibiliser les Toulousains à leur situation.
La situation des infirmiers libéraux
Depuis le début du mois de février, les actions s’enchaînent aux quatre coins du pays. Les infirmiers libéraux ont déjà organisé deux manifestations, la première, une opération escargot sur l’A68 entre Albi et Toulouse, la seconde, une opération de tractage au péage de Labège. Leur objectif : se faire entendre par les autorités compétentes.
Ce qu’ils demandent :
- Les revalorisations tarifaires (actes et déplacements) qui doivent suivre l’inflation ;
- La refonte totale du Bilan de soins infirmiers (BSI), l’arrêt du partage des forfaits entre “idels”, et de la forfaitisation à la journée – plus globalement, l’Onsil demande la consultation infirmière en accès direct et l’auto prescription des soins sur la dépendance ;
- La révision complète de la nomenclature et des règles de cotation ;
- L’arrêt de la décote des soins et la fin de la gratuité au-delà du 3e acte ;
- La reconnaissance de la pénibilité et la retraite à 60 ans ;
- L’arrêt du « harcèlement administratif et de la brutalité inacceptable des contrôles ».
Ces revendications, les syndicats souhaiteraient les faire remonter auprès du ministère de la Santé. Ils demandent ainsi une entrevue avec Frédéric Valletoux, nouveau ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention.
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires