Du 14 mai au 14 août, Le Castelet accueille une exposition particulière nommée Hypercube. Nicolas Delpech et Benjamin Stoop ont conçu cette œuvre littéralement haute en couleurs.
Un cube coloré de 6 mètres par 6 mètres par 6 mètres. On pourrait résumer ainsi l’œuvre de Nicolas Delpech et Benjamin Stoop, qui composent le collectif deux-mille. Hypercube est une exposition à lui tout seul, à retrouver au Castelet, à Toulouse. Mais cette installation éphémère ne sera visible que du 14 mai au 14 août 2022.
Comme à son habitude, le collectif d’artistes toulousain a réalisé une œuvre très colorée. « Engagé dans une recherche optique, deux-mille joue des langages et transforme les espaces urbains vers une métamorphose polychrome », indique l’organisation de l’évènement.
Le Castelet est un espace culturel, mais aussi mémoriel. Il retrace en effet les 150 ans d’histoire de la prison Saint-Michel. Nicolas Delpech et Benjamin Stoop sont allés puiser dans cette histoire pour concevoir Hypercube. La structure, placée au centre de la cour du Castelet, est donc constituée de 27 cubes imbriqués rappelant l’enceinte carcérale.
L’installation tridimensionnelle est constituée de tubes d’acier et de drapeaux. « Un étendard et une intervention graphique au sol viennent parfaire l’installation en synthétisant les motifs intérieurs, ouvrant le Castelet tel un écrin pour les spectateurs », détaille le service culturel de la mairie.
L’idée : concevoir une mise en abîme du milieu carcéral et du Castelet en lui-même. En évoquant visuellement la cellule de prison donc, mais aussi en provoquant une expérience d’enfermement. « Le visiteur devient alors prisonnier d’une interférence visuelle. Ce passage transitoire au centre de ce lieu chargé d’histoire donne l’idée d’une liberté retrouvée ! », expliquent les organisateurs.
Une visite guidée est aussi proposée jusqu’à la fin de l’exposition, le 14 août (3€ par personne pour une heure).
Informations pratiques ici.
William Bernecker
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