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Esprit Pergo et La Dépêche rachètent le Bibent, brasserie emblématique de Toulouse

Severine Sarrat

31 janvier 2024 - 11:23

Placé en redressement judiciaire en septembre dernier, la brasserie la plus emblématique de Toulouse, le Bibent, vient d’être rachetée par le groupe Esprit Pergo, dirigé par Thomas Fantini, et La Dépêche du Midi, détenue par la famille Baylet, pour 2,4 millions d’euros.

Pergo Dépêche Bibent — Le Bibent racheté pour 2,4 millions d’euros par Esprit Pergo et La Dépêche du Midi © Gala Jacquin

L’une des brasseries les plus emblématiques de Toulouse, le Bibent, va écrire un nouveau chapitre de son histoire. Depuis sa création en 1861, l’établissement a été le témoin involontaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale comme vous le racontait Le Journal Toulousain, il a été le premier café de la Ville rose à proposer de la bière pression, a connu une époque faste sous la direction du chef étoilé Christian Constant, avant de subir un long naufrage financier, jusqu’à son placement en redressement judiciaire en septembre dernier.

Le Bibent gardera son esprit de brasserie haut de gamme

Si au moins deux offres de reprise avaient été formulées, c’est finalement l’association de Thomas Fantini, patron du groupe Esprit Pergo (aussi propriétaire du restaurant La Pergola, Ernest, Bistrot et Compagnie, Le Manoir du Prince…), et Jean-Nicolas Baylet, directeur général du groupe La Dépêche du Midi, qui rachètent le fonds de commerce à la barre du tribunal de commerce de Montauban. Ensemble, ils ont mis 2,4 millions d’euros sur la table, comme le précise le quotidien local, pour devenir officiellement propriétaires du Bibent à partir du 5 février.

Les deux acquéreurs de la brasserie assurent vouloir « rendre son lustre à cette institution ». Pour cela, Thomas Fantini et Jean-Nicolas Baylet annoncent, dans la Dépêche du Midi, souhaiter réaliser un audit et discuter avec le personnel pour imaginer un nouveau lieu, « dans le respect de son histoire ». L’esprit de la brasserie haut de gamme sera donc conservé, les associés envisagent même de refaire appel à un grand chef…

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Severine Sarrat

Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.

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