La ville de Toulouse a lancé jeudi 18 janvier le recensement de sa population, qui se déroulera jusqu’au 24 février. Le JT vous explique ce qu’il faut savoir sur son déroulement.
Le recensement de la population à Toulouse a débuté le 18 janvier et se poursuivra jusqu’au 24 février 2024, selon les informations publiées sur le site de la municipalité. Cette opération, menée en partenariat avec l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), annuelle vise à collecter des données cruciales pour la planification et le développement du territoire.
Environ 3 500 adresses, tirées au sort par l’Insee, sont concernées par cette enquête annuelle, qui porte sur un échantillon de 8% de la population de la Ville rose et de toutes les communes de plus de 10 000 habitants. « Des agents recrutés par la Mairie, munis d’une carte officielle tricolore avec photographie et signature du maire de Toulouse, réalisent les enquêtes auprès de tous les logements et bâtiments associés à ces adresses », explique la municipalité. Ils vont remettre des questionnaires à remplir en ligne ou sur papier.
Ces questionnaires portent sur les caractéristiques du logement et sur les personnes qui y vivent (âge, sexe, profession, etc.). Ils permettent aux acteurs locaux d’adapter les équipements collectifs, de mieux gérer le parc de logements, d’ajuster le service public ou encore de mieux connaître la zone d’implantation et la clientèle d’une entreprise ou d’un commerce.
Le recensement de la population est une enquête déclarée d’intérêt général, ce qui implique une obligation de réponse. Il est donc important de noter que le processus est gratuit et toute communication renvoyant vers un site payant doit être considérée comme une démarche frauduleuse.
Les noms et adresses « sont nécessaires pour être sûr que les logements et les personnes ne sont comptés qu’une fois », précise la mairie de Toulouse. Mais « lors du traitement des questionnaires, ils ne sont pas enregistrés et ne sont donc pas conservés dans les bases de données ».
Aussi, seul l’Insee est habilité à exploiter les questionnaires. Ainsi, les informations personnelles collectées sont protégées et ne peuvent donner lieu à aucun contrôle administratif ou fiscal.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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