Avec des scrutins parfois extrêmement serrés, certains résultats des élections législatives se sont joués à un cheveu. C’est notamment le cas dans la sixième circonscription de Haute-Garonne où l’écart enregistré a été le plus faible de tout le pays.
Trois petites voix ! C’est l’écart minimum constaté, dans toute la France, entre deux candidats au second tour des élections législatives. Un résultat particulièrement serré (une différence inférieure au millième de point) qui a été enregistré dans la sixième circonscription de Haute-Garonne.
Malgré les 55 135 électeurs qui se sont déplacés aux urnes ce dimanche 19 juin 2022, les deux candidats aux législatives de la sixième circonscription de Haute-Garonne sont passés à un cheveu de l’égalité parfaite. En effet, la députée sortante Monique Iborra a été élue avec exactement 50,00 % des voix. Celle-ci a recueilli 27 569 des 55 135 bulletins dépouillés, contre 27 566 pour son adversaire de la Nupes, Fabien Jouve. Il aura donc manqué seulement trois petites voix, soit 0,0054 % des votes exprimés, à ce dernier pour enlever le siège de Monique Iborra à l’Assemblée nationale.
Derrière la 6e circonscription de Haute-Garonne, les deux victoires les plus courtes de candidats aux législatives ont été enregistrées en Seine-et-Marne et dans le Loiret. En effet, dans la 8e circonscription de Seine-et-Marne, le duel entre Hadrien Ghomi (Ensemble) et Arnaud Bonnet (Nupes) s’est soldé par une victoire particulièrement serrée du candidat de la majorité présidentielle. Celui-ci ayant recueilli 19 323 voix, soit quatre de plus que son adversaire qui en comptait 19 319 à la fin du dépouillement.
Enfin, c’est l’opposition entre Anthonty Brosse, candidat de la majorité, et Valentin Manent, candidat du Rassemblement national, dans la cinquième circonscription du Loiret qui complète le podium des scrutins les indécis de ces élections législatives 2022. Le candidat Ensemble ayant réuni 11 voix de plus (50,02 % des suffrages exprimés) que son adversaire (49,98 %).
Des résultats particulièrement frustrants pour les candidats déçus et qui peuvent donner matière à réfléchir aux électeurs indécis, désinvoltes ou un peu trop paresseux pour se rendre aux urnes.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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