Avec 4 députés élus en Haute-Garonne, la majorité présidentielle Ensemble sauve les meubles face à une Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) dominante mais qui n’aura pas réussi son pari de Grand chelem.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) n’aura pas réussi son pari de remporter les 10 circonscriptions du département. La coalition de gauche, qui était en tête dans 8 circonscriptions à l’issu du premier tour, n’a réussi à concrétiser son avance que dans 6 d’entre elles. Un résultat en demi-teinte mais qui fait figure d’avancée majeure en comparaison de 2017. En effet, suivant la perspective choisie, le mouvement de la majorité présidentielle sauve quatre sièges de députés dans un département ou la Nupes avait de très forte ambition ou perd 5 représentants dans un territoire où, lors de la précédente mandature, elle pouvait compter sur 9 députés sur 10.
Arrivés en tête du premier tour des élections législatives, quatre candidats de la Nupes ont remporté le second tour avec une confortable avance sur leur concurrent. Dans la première circonscriptions, le candidat insoumis Hadrien Clouet (45,8 % de votes exprimés) a devancé Pierre Baudis de près de 10 points. Dans la troisième, François Piquemal a confirmé son statut de favori et s’impose avec un résultat sans appel (59,3 % des suffrages) face à Marie-Claire Constans. De même Christine Arrighi (Nupes) n’a laissé aucune chance à la député sortante LREM Sandrine Mörch qu’elle devance de 17 points.
Dans la deuxième circonscription, Jean-Luc Lagleize, en ballotage défavorable à l’issu du premier tour, ne parviens pas à conserver son siège à l’Assemblée nationale. En effet, c’est la candidate de la nupes Anne Stambach-Terrenoir, élue avec 52,9 % des suffrages exprimés, qui lui succédera au palais Bourbon. Enfin, malgré un score encore plus serré, Christophe Bex offre un siège supplémentaire à la Nupes dans la septième circonscription. Ce dernier obtient 51,2 % des voix et devance la député sortante Elisabeth Toutut-Picard (LREM).
Dans la troisième circonscription, la député sortante Corine Vignon (55.7 %) s’est finalement imposée face à Agathe Roby (44,3%), candidate la France insoumise investie par la Nupes et arrivée en tête lors du premier tour. De même, la jeune candidate Génération.s Alice Assier (49,8 %), investie par la Nupes et arrivée en tête au premier tour, s’est inclinée de peu face à Dominque Faure (20,2 %), la candidate Ensemble. Une victoire surprise qui s’est jouée à 211 voix pour la candidate de la majorité présidentielle.
Jean-François Portarrieu, l’un des deux seuls candidats de la majorité présidentielle qui abordait le second tour en situation de ballotage favorable, a été réélu dans la inquième circonscription, face Sylvie Espagnole, représentante de la nupes. Le député sortant a remporté ce scrutin avec 51,9 % des votes exprimés.
Egalement en ballotage favorable à l’issu du premier tour, la député sortante Monique Iborra (LREM) a bien failli perdre son fauteuil. En effet, la candidate Ensemble a été élue avec seulement trois voix de plus que son adversaire Fabien Jouve Tous les deux crédités de 50 % des suffrages, la parlementaire sortante a pu compter sur 27 569 bulletins en sa faveur contre 27 566 pour Fabien Jouve. Un résultat tellement serré que les bulletins ont été recomptés dans l’ensemble des bureaux de votes de la circonscription.
Dans la huitième circonscription, le candidat socialiste investi mais non étiqueté Nupes, Joël Aviragnet, a été très confortablement réélu. Le candidat soutenu par Carole Delga obtient donc 60,39 % (le meilleur score de Haute-Garonne) et conserve donc son fauteuil de député.
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