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Apologie du terrorisme et provocation à la haine raciale : huit mois de prison avec sursis pour un imam de Beaucaire

Héloïse Thépaut

3 novembre 2023 - 11:58

Un imam de la mosquée Al Mouhsinine de Beaucaire, dans le Gard, a été jugé pour « des faits d’apologie du terrorisme » et « de provocation publique à la haine raciale » ce jeudi 2 novembre. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer.

apologie terrorisme imam Beaucaire — Cet imam de Beaucaire avait été placé en garde à vue dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 octobre pour des faits d’apologie du terrorisme © Stock Studio 4477 / Shutterstock.com

Huit mois de prison avec sursis, une interdiction d’exercer la fonction d’imam et une amende de 1000€ à verser à chacune des associations parties civiles. C’est ce à quoi a été condamné un individu travaillant pour le compte de la mosquée Al Mouhsinine de Beaucaire, dans le Gard, comme le rapporte France 3 Occitanie. Cet imam a été jugé ce jeudi 2 novembre en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Jugé pour « des faits d’apologie du terrorisme »

Il avait été placé en garde à vue dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 octobre « pour des faits d’apologie du terrorisme en lien avec un service de communication publique en ligne, et de provocation publique à la haine ou à la violence en raison de la race ou de la religion », indiquait Céline Gensac, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Nîmes, dans un communiqué de presse publié sur X (anciennement Twitter).

🗞️ [Communiqué de presse]

L’individu, placé en garde à vue pour des faits d’apologie du terrorisme, et de provocation publique à la haine raciale a été présenté ce jour devant le juge des libertés et de la détention et a fait l’objet d’un placement en détention provisoire.👇 pic.twitter.com/nbRFn8jZOk
— Procureure Nîmes (@ProcureureNIMES) November 1, 2023

Le préfet du Gard avait saisi la procureure

Selon un autre communiqué de la procureure, qui avait été saisie par le préfet du Gard via l’article 40 du Code de procédure pénale, « les faits font suite, en l’espèce, a des publications sur les réseaux sociaux ». Présenté devant le juge des libertés et de la détention ce mercredi 1er novembre, l’individu avait ensuite fait l’objet d’un placement en détention provisoire avant de comparaître devant le tribunal le lendemain. Il risquait jusqu’à sept ans de prison.