Accueil › Occitanie › Tarn › Albi › Les Radicaux de gauche redemandent la dissolution de Patria Albiges

Les Radicaux de gauche redemandent la dissolution de Patria Albiges

Bryan Faham

2 mai 2024 - 15:02

Le groupe des Radicaux de gauche d’Occitanie réitère son appel à la dissolution du groupuscule d’extrême droite Patria Albiges, après un incident survenu à Albi.

Le Parti radical de gauche (PRG) d’Occitanie renouvelle sa demande auprès du préfet du Tarn de dissoudre le groupuscule d’extrême droite Patria Albiges, dans un communiqué en date du mardi 30 avril. Cela fait suite à un incident survenu à Albi

Un tag revendiqué par Patria Albiges

Le dimanche 28 avril, un graffiti avec l’inscription “Violeurs étrangers dehors” a été découvert sur le sol de l’avenue Colonel Teyssier à Albi. C’était le jour du marathon de la ville. L’acte a été revendiqué par Patria Albiges. Un militant a été interpellé en flagrant délit et remis en liberté après sa garde à vue.

« Le groupe des Radicaux de gauche et citoyens de la région Occitanie condamne fermement cet acte et demande à la justice une peine exemplaire à l’encontre de l’individu mis en cause », indique le communiqué.

Le groupe RGC rappelle qu’en novembre 2022, il avait déjà fait adopter un vœu demandant au ministre de l’Intérieur de dissoudre le groupe identitaire. Et il écrit : « Nous sommes quelque peu désabusés de constater combien l’État peine à faire appliquer le droit et c’est pourquoi nous réitérons auprès du Préfet du Tarn notre demande que de voir ce groupuscule dissout. »

Le RN pointé du doigt par les Radicaux de gauche

Le communiqué critique également le Rassemblement National (RN), accusant le parti de tenter de modérer son image tout en conservant un fond raciste et xénophobe.

« Nous alertons nos concitoyens que le racisme et la xénophobie n’occupent pas qu’une place marginale dans le programme de ce parti », note le groupe. « La stratégie de dédiabolisation, le “tournant social” comme les tentatives d’ ”hold-up” sur les terrains de la Laïcité, de la République, des services publiques, de l’écologie ou encore sur celui des droits des femmes ne sont que pures stratégies électoralistes. »