Face à la recrudescence des rodéos urbains à Toulouse, la préfecture de Haute-Garonne a décidé d’autoriser l’utilisation de drones ce jeudi 14 mars dans les quartiers de Bagatelle et de La Faourette.
« Un phénomène de recrudescence des rodéos urbains est constaté dans notre département et notamment dans l’agglomération toulousaine », note la préfecture de la Haute-Garonne dans un communiqué. Ce qui n’est pas conséquence. En effet, les rodéos urbains « provoquent des accidents, augmentent le sentiment d’insécurité des riverains, usagers et commerçants de ces quartiers et génèrent des nuisances sonores considérables », soulignent les services de l’Etat.
Des « conduites dangereuses » qui « se produisent sur des zones très étendues, et les lieux de rendez-vous sont souvent tenus secrets jusqu’à la dernière minute par leurs organisateurs ». « Par ailleurs, les distances parcourues peuvent parfois être importantes. Ces différentes caractéristiques rendent particulièrement difficiles la prévention et la répression de ce phénomène de privatisation agressive de l’espace public par les forces de l’ordre », révèle la préfecture.
C’est pourquoi le préfet de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand, a décidé d’autoriser l’utilisation de drones ce jeudi 14 mars de 14h à 23h59 à Toulouse dans les quartiers de Bagatelle et de La Faourette. « Ces périmètres identifiés ont déjà fait l’objet de rodéos sauvages, souvent en scooter et autres deux-roues. Les forces de sécurité pourront ainsi bénéficier d’une vision grand angle afin de pouvoir identifier et prévenir rapidement le risque d’incident, tout en limitant l’engagement des forces au sol. Cette utilisation est autorisée uniquement sur le parcours de ces manifestations et leurs abords, et pendant la seule durée de ces rassemblements », détaille la préfecture.
Ainsi, les drones ne seront pas utilisés sur l’ensemble du territoire des quartiers de Bagatelle et de La Faourette, mais au sein d’un périmètre compris à l’intérieur des voies suivantes :
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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